Samedi de folie. Les gens qui hurlent dans les rues et les foyers. Les processions de voitures à n’en pas finir. Les jeunes qui se trémoussent, les plus vieux qui s’oublient et s’enflamment, les drapeaux qui s’agitent partout, les klaxons, et le ciel qui, lui aussi, on dirait s’enflamme. Tout le pays est en liesse, pour une fois on se frappe la poitrine du poing et on crie sa fierté d’entre ce qu’on est.

Plusieurs fois reporté, le fameux recensement administratif à caractère électoral  sera finalement lancé demain, jeudi 25 juillet. Une étape, certes importante dans la préparation des législatives et municipales, mais qui ne signifie pas forcément que celles-ci seront organisées à la date déjà annoncée. Personne ou presque, dans la majorité comme dans l’opposition, ne soutient la tenue de ces élections.

Trafiquer la bonne influence ou croupir en prison…

B’il a dit et redit des tas de choses. B’il dira et redira des tas d’autres choses. Hbib Ould Ahmed Salem Ould Sidi a été arrêté dans le cadre de ce qu’on appelle aujourd’hui l’affaire du stade de Nouadhibou. Sans revenir sur les tenants et les aboutissants de cette affaire, on s’en tient au chef d’accusation retenu contre lui : Trafic d’influence. Trafiquer l’influence.

- Bonjour, président…
- Ah, c’est toi !  Mouna ! Ça fait longtemps !
- Comment vas-tu et comment tu passes tes journées de jeûne ?
- Et mes soirées, aussi. Puisque j’enchaîne le jour et la nuit !
- Tu es sacré ascète !
- Comment ça ? Comment tu oses m’assimiler aux assiettes ?
- Ascète, je te dis, un soufi, en quelque sorte…

L’affaire Ahmed Hamza semble s’acheminer vers un dénouement bien probable. Il n’y a pas question d’aller en prison, pour Hamza. Pas question de rembourser une partie du montant et rester, par la suite à la merci d’une IGE aux bottes. Mais, rembourser l’intégralité du montant et attaquer l’IGE  en justice.

Son Excellence le Président de la Mauritanie, Mohamed Ould Abdel Aziz, m’a accordé une audience à l’issue de ma mission en Mauritanie.
Aussi je saisis cette occasion pour présenter mes sincères remerciements à son Excellence pour m’avoir fait l’honneur de me décerner une décoration, qui symbolise l’excellente relation de collaboration qui prévaut entre les autorités mauritaniennes et le HCR.

On parle de plus en plus, au sein de l’opinion publique, de l’élection présidentielle, prévue au cours de l’année prochaine. Si bien sûr, elle allait se dérouler normalement dans les délais réglementaires. Déjà, on devise sur le second mandat de Mohamed Ould Abdel Aziz. Possible ? Impossible ? Les avis divergent.

Le premier enregistreur de pays…

B’il a dit et redit des tas de choses. B’il dira et redira des tas d’autres choses. Lors  du dernier  festin-coupure-jeûne, offert par le président de la République aux députés, ministres et bien d’autres acteurs de la scène nationale, Mohamed Ould Abdel Aziz s’est penché sur l’oreille de son voisin, Messaoud Ould Boulkheïr, pour lui demander ce qu’il pense de la situation en Egypte et du sort de Morsi.

Le recensement administratif à caractère électorale (RAVEL) peine à démarrer. Un retard qui rendrait impossible le respect de la date-fourchette, entre le 15 septembre et le 15 octobre, définie par la CENI pour la tenue des élections législatives et municipales. Un nouveau report de la date du scrutin parait inévitable.

Ahurissant retour en arrière en Egypte. Etonnants discours de nouveaux dirigeants et de  ce qu’on appelle- si  pompeusement- la Communauté Internationale. C’est comme si le monde était devenu sourd et aveugle. C’est comme si les sens étaient déréglés et les évidences évanouies. Les choses, on dirait, portent  de nouveaux noms.