Le premier électeur de la République…

B’il a dit et redit des tas de choses. B’il dira et redira des tas d’autres choses. Les opérations de vote n’ont pas été faciles. Le bulletin unique avec ses tas de logos, imprécis, confus et à la fois antinomiques, une théière, qui se confond avec une bouilloire, un cadenas à peine ouvert,  qui se confond avec une serrure grippée,  une tente en laine,

Hier, j’ai appelé mon fournisseur en crédits. Téléphonique, attention, pas de confusion, en cette saison de grandes confusions et petites. Je ne l’ai pas appelé. Qu’ai-je dit encore ? Je l’ai juste bipé. Et il m’a rappelé comme tout bon bipé bipé. Les salamalecs usuels. Des tas de promesses de ma part de régler l’ardoise une fois le premier tour de cette élection passé et que ses résultats soient connus.

Après deux reports et un énorme  retard de deux ans, la Mauritanie a organisé des élections législatives et municipales le samedi 23 novembre dernier. Une soixantaine de partis politiques ont participé à ces échéances boycottées par les dix partis de la Coordination de l’Opposition Démocratique (COD) et quelques autres encore de la mouvance non azizienne.

Le parti islamiste Tawassoul est incontestablement le plus grand gagnant du scrutin législatif et municipal du 23 novembre dernier. Son score ne lui permet pas de rivaliser le parti-état, l’Union pour la République (UPR). Loin s’en faut. Mais il a ravi la vedette aux autres formations politiques de l’opposition, championnes du fameux dialogue avec le pouvoir. Qu’est-ce qu’il en fera de cette victoire ?

La campagne électorale  pour les législatives et municipales sera clôturée dans deux jours. Le scrutin du 23 novembre et 07 décembre sera celui de la majorité. Dans toutes ses expressions de majorité. La partie la plus difficile de la lutte fratricide apparaît, dit-on, entre l’UPR et les autres partis ‘’engendrés’’, par Mohamed Ould Abdel Aziz. Un combat pour gagner la proximité du pouvoir.

Arrêts sur images…

B’ il a dit et redit des tas de choses. B’il dira et redira des tas d’autres choses. Le jour du scrutin approche. L’heure des choix. Les candidats concentrent leurs dernières énergies – et encore, s’ils en avaient des premières- sur les messages de vote. Dans les tentes et autres sites de campagne, dans les médias, on entend, dans ce qu’on entend, des messages qui disent, dans ce qu’ils disent, le niveau de tristesse de nos candidats.

Le parti Tawassoul, la formation politique des Islamistes qui participe à la course pour les législatives et municipales du 23 novembre, a organisé à la place Ibn Abass à Nouakchott, lundi (18 novembre), un grand, très grand meeting qui a attiré des milliers de personnes. Au lendemain de ce succès qui parait surprendre beaucoup de monde,

Le présent poème, dans sa version française, est une traduction d’un célèbre poème arabe du poète mauritanien Ahmed Ould Abdel Kader. Sa publication, en 1984, sous le règne du colonel Mohamed Khouna Ould Haïdalla,  dans le quotidien Chaab, il avait suscité un véritable tollé.

Le choix des populations de Rosso s’est porté sur trois voix. Trois voix portées, une par le candidat UPR, à la mairie, l’actuel ministre du commerce de l’artisanat du tourisme et de l’industrie, Bamba Ould Dramane ; une par le candidat à la députation UPR Moussa Diop, Daf à la présidence de la République, et une troisième par le second député UPR, Brahim Ould Saleh.

Le coup d’envoi de la campagne électorale pour les législatives et municipales des 23 novembre et 7 décembre  a été officiellement donné le vendredi 8 novembre dernier sur toute l’étendue du territoire national. Ainsi, les électeurs mauritaniens se rendront aux urnes en cette fin d’année  pour  satisfaire aux exigences d’une échéance  fixée  par le calendrier à une date dépassée depuis plus de 2 ans.