Des candidats de toutes les horreurs…

B’il a dit et redit des tas de choses. B’il dira et redira des tas d’autres choses. La campagne électorale a démarré officiellement. Morose et sans âme. Si la communication devait exprimer l’image du candidat, celle que disent, en tout cas, les affiches et autres messages de campagne, est disputée entre la  pitié, le désarroi et l’auto-satisfaction déplacée et destructrice.

La campagne électorale bat son vide. Son vide le bat. Surtout. Chaque jour. Chaque soir. C’est un peu une lutte entre le vide et le vide. La vacuité contre la vacuité. Un match nul. A tous les coups. Un match nul à tous les sens. Aussi. Le combat se fait entre des frères. Qui se réclament  du même père.

La Coordination de l’Opposition démocratique (COD) a marché mercredi dernier dans les rues du centre ville de Nouakchott. De la nouvelle maison des Jeunes jusqu’aux bureaux de la Wilaya. Elle avait attiré du monde. Beaucoup de monde. Personne ne s’attendait  à une telle réussite à cause du désenchantement général de l’opinion par rapport à la COD.

Pourquoi vous vous portez candidat à la mairie de Tevragh Zeina ? Qu’est-ce qui vous différencie des autres candidats ?
Tout d’abord, je tiens à vous remercier pour l’intérêt que vous portez à ma candidature. Pourquoi, je ne me porterais pas candidats, devrais-je dire ! Je suis l’un des rares candidats – sinon l’unique- à être né dans cette cité.

Ce n’était pas vraiment facile pour les forces politiques de la capitale  Brakna, Aleg, le choix de l’Union Pour la République. Il fallait l’alliance de deux  génies : Le génie politique et le génie social. Il fallait, en d’autres termes, un cadre politique si bien ancré à la majorité présidentielle. Et il fallait enfin un candidat convaincu du programme du président de la République et socialement bien ancré.

Abdallahi Ould Brahim est candidat à la députation, tête de la liste nationale du Parti Sursaut de la Jeunesse pour la Nation. Abdallahi Ould Brahim est né dans l’ordre, la rigueur et la droiture. Des qualités qui l’ont accompagné, l’accompagnent toujours, jusqu’à aujourd’hui. Aujourd’hui, où il se décide de porter la voix de l’Ordre de la Rigueur et de la Droiture au sein de l’Assemblée Nationale.

“Nous avons l’intention d’utiliser tous les moyens politiques et démocratiques pour faire échec à l’agenda unilatéral de Mohamed Ould Abdel Aziz”

Biladi : Vous êtes allé tout dernièrement en vacances, au moment où la scène politique connaissait un bouillonnement conséquent à la décision du pouvoir d’organiser des élections. Votre absence était-elle motivée essentiellement par un besoin de repos ? Où avait-elle un tout autre sens politique ou tactique ?

Je suis là. Je suis revenue. Je suis l’eau. Pas la précieuse. Mais la pernicieuse. Je reviens pour mettre à nu, pour faire sombrer  les allégations et autres petites vanités des pouvoir publics. Pour noyer leurs bonnes paroles et faire rejaillir leurs immondices. Et les jeter sur eux. Sur leurs tronches, sur leurs murs, leurs bâtisses. Pour salir leurs véhicules.

On a beaucoup commenté, la semaine dernière, les rencontres séparées de l’Ambassadeur de France à Nouakchott avec Ahmed Ould Daddah, président du Rfd et Mohamed Ould Mouloud, président de l’UFP. Les deux plus importants partis de la COD.

Communiqué
La Société Nationale Industrielle et Minière  est  certainement la plus importante entreprise  mauritanienne, tant par le nombre  d’emplois qu’elle procure  que par le volume de sa contribution  aux recettes fiscales de l’Etat. Afin de pouvoir faire  face à une concurrence de  plus en plus vive dans le secteur où elle intervient,