Apparemment le pouvoir s’en fiche  du boycott des partis de la Coordination  de l’opposition démocratique (COD) et parait décidé à tenir les élections législatives et municipales le 23 novembre prochain. Une perspective rejetée par son opposition radicale qui, elle aussi, a déclaré publiquement son intension ‘’ferme’’ de faire échouer l’agenda électoral préconisé par le pouvoir.

On maintient l’approche et on change le proche…

B’il a dit et redit des tas de choses. B’il dira et redira des tas d’autres choses. La Mauritanie Nouvelle ne s’oppose pas à l’ancienne en thermes de  principe. C’est-à-dire,  ce n’est pas l’approche, pas  la pratique répréhensible qu’on reproche à la Mauritanie Ancienne, celle d’Ould Taya, dit-on.

Je serais candidate à la députation. Quelque part. Au conditionnel. Je le dis. Au futur du passé, je le serais déjà. Demain, la très sympathique présidente du parti du SURSAUT  l’apprendra. Qui je suis. Je veux dire,  celle-là qui défendra les couleurs de son parti à la toute nouvelle circonscription de Tamagoutt.

Le Président de la République Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a ouvert mardi matin à Nouakchott les travaux du Forum International sur le Pastoralisme organisé par la Mauritanie, la Banque Mondiale et le Comité Inter Etats de Lutte contre la Sècheresse au Sahel (CILSS) sous le thème "transcender les obstacles et construire la capacité d‘adaptation de la zone du Sahel:

La couverture sanitaire fait défaut dans neuf départements dont trois au Trarza (R’Kiz, Keur Macène et Ouad  Naga), a révélé le directeur régional de la santé.  Dr Mohamed Lemine Ould Cheikh  s’exprimait, au cours d’une rencontre avec la presse, en marge d’un atelier de sensibilisation des journalistes du Trarza sur la vaccination, à Rosso.

L’Union Pour la République (UPR), principal parti de la majorité, a rendu public la liste définitive de ses candidats à la députation pour  les prochaines élections du 23 novembre, hier, mardi, en fin d’après-midi. L’UPR a déposé auprès de la CENI les dossiers pour 372 candidats dans toutes les circonscriptions électorales pour la députation.

L’opposition participationniste: se dire et se dédire…

B’il a dit et redit des tas de choses. B’il dira et redira des tas d’autres choses. Sur l’élection du 23 novembre, l’opposition participationniste ne cesse de dire, redire, médire, dédire et surtout se dédire.
Boidiel Ould Hommeid, porte-étendard du dialogue et de la participation à une élection avec la majorité, a dit et redit sa menace de retrait de ses listes candidates,

La maison ou le maire à député. C’est pareil. Plongée dans mes pérégrinations intérieures, le monde, autour de moi, continue ou  cesse, je ne sais, de se faire monde ou s’en défaire. C’est pareil. Pareil, pour moi, comme il l’est pour le bon serveur du bon café tunisien nouakchottois d’en face, qui me scrute toujours.

Il est désormais certain que les formations politiques membres de la COD – hormis Tawassou l- n’iront pas aux élections législatives et municipales prévues le 23 novembre prochain. Elles ont décidé de les boycotter. Mais, répètent-elles, ce sera “un boycott actif”. Un objectif difficile à mettre à exécution, tant leurs militants ne sont guère préparés à une telle action. Ou tout simplement, ils n’y sont pas habitués…

Le parti Tawassoul serait sur le point d’annoncer le gel de ses activités au sein de la Coordination de l’opposition démocratique (COD). Une astuce qui permettrait à l’opposition radicale de mener son boycott actif sans gêne.
En tout cas, le parti islamiste, dopé par la réussite de ses meetings et poussé par la logique participationniste des frères musulmans dans toutes les consultations électorales,