Il est presque sûr que le premier gouvernement de l’ère Aziz II ne sera pas constitué cette semaine. Pourquoi ? On ne sait pas ! Même si, en général la constitution d’un gouvernement ne doit pas prendre beaucoup de temps, quelle que soit la complexité de l’alchimie sur la base de laquelle sont formés les différents gouvernements de la République. Il faut donc attendre, et attendre encore… Presque deux mois après sa réélection, le président Aziz n’a toujours pas formé un nouveau gouvernement comme le veut  la tradition.

On est parti pour un second et ultime mandat constitutionnel pour Mohamed Ould Abdel Aziz. Le coup d’envoi officiel  a été donné, par le président et les membres du Conseil Constitutionnel, dans une cérémonie solennelle, au stade olympique de Nouakchott, samedi 02 août dernier. On s’attendait à une imposante fête. Où plusieurs invités de marque auraient fait honneur de leur présence. La préparation s’y prêtait, en tout cas.

“L’épieu de devant”…

B’il a dit et redit des tas de choses. B’il dira et redira des tas d’autres choses. Le mandat finissant était baptisé le mandat des pauvres, puis celui de la lutte contre la gabegie. Les pauvres y ont cru peut-être. Y ont cru que c’était le leur et que c’était celui de la lutte contre la gabegie. Y croient-ils toujours ? C’est la grande question. Maintenant qu’il est fini. Qui croit encore à quelque chose?
A l’opposition démocratique, la religion est faite.

Un second mandat présidentiel commence. Il est le dernier mandat constitutionnel. Ce qui fait de lui un mandat tout particulier. Tellement particulier, qu’il s’éclipse, lui-même, en tant que second et dernier mandat, et suggère son après. Ce mandat qui viendra après. Qui sera l’un des deux. Et c’est compliqué, à tous les coups, tous les coups, entendons-le, les permis et les non permis.

L’Union européenne et le gouvernement mauritanien se sont entendus, la semaine dernière, sur un arrangement qui sauve leur partenariat dans le secteur de la pêche. Une partie de la flotte européenne est désormais autorisé, au titre de l’accord en cours, de pêcher dans les eaux mauritaniennes jusqu’au 15 décembre 2014. Les deux parties auront donc suffisamment de temps pour négocier la signature d’un nouvel accord de pêche…

La Nouvelle Banque de Mauritanie (NBM), institution à vocation islamique, a officiellement  lancé ses activités le mercredi 23 juillet dernier, au cours d’une cérémonie organisée en présence d’un parterre de personnalités.  Parmi celles-ci  on notait la ministre du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, Mme Naha Mint Mouknass et le gouverneur de la Banque Centrale de Mauritanie (BCM), Sid’Ahmed Ould Raiss.

Le président Mohamed Ould Abdel Aziz, président en exercice de l’Union africaine, s’est envolé, lundi, vers la capitale fédérale américaine où se tient, pour la première fois, le sommet Etats-Unis/Afrique. Pendant trois jours, plus de quarante chefs d’état du continent vont débattre avec les officiels et privés américains des opportunités d’investissements, des échanges commerciaux, des droits de l’homme, de la bonne gouvernance, sécurité, défi terroriste…

De l’alignement préalable sur la droite extrême israélienne à l’interdiction de manifestations de solidarité avec le peuple palestinien, sans compter l’assimilation de cette solidarité à de l’antisémitisme maquillé en antisionisme, François Hollande s’est engagé dans une impasse. Politiquement, il n’y gagnera rien, sauf le déshonneur. Mais, à coup sûr, il y perd la France. Monsieur le Président, cher François Hollande, je n’aurais jamais pensé que vous puissiez rester, un jour, dans l’histoire du socialisme français, comme un nouveau Guy Mollet.

A dix jours de l’investiture du président de la République pour l’entame de son second et ultime mandat, l’intérêt de l’opinion, surtout au sein de la majorité présidentielle, se focalise plus sur le poste du premier ministre post-élection.
Le poste du premier ministre revenait, souvent, comme par  logique électoraliste ou dosage, au Hodh Chargui. Une  tradition née sous l’époque de Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya.

Guèguerre orientale…

B’il a dit et redit des tas de choses. B’il dira et redira des tas d’autres choses. La guéguerre fait rage entre l’actuel premier ministre et le président de l’Union Pour la République : Moulaye Ould Mohamed Laghdhaf, Isselkou Ould Izid Bih. L’un espère garder le poste de premier ministre, l’autre souhaite le récupérer. Puisque, pour l’un et l’autre, c’est une affaire qui concerne le Hodh Echarqi.
Et qui revient de droit exclusivement à tout ressortissant de cette région.