Où étaient-ils, ces joyeux d’aujourd’hui, invisibles tristes d’hier ?

B’il a dit et redit des tas de choses sur la première saison de la  série  présidentielle. B’il dira et redira encore des tas de choses sur la seconde saison de la série. Le premier épisode de la seconde saison était des plus impressionnants. Une marée humaine, venue, à l’accueil du président patient, comme s’il était un général d’une armée triomphaliste qui vient de vaincre un redoutable adversaire.

Me voilà. Je suis revenu. Je suis revigoré. J’ai même acquis une nouvelle légèreté. Ajoutée, à la première, je deviens un cerf-volant. Je le servais déjà, le volant. Aujourd’hui, je le servirai davantage. Autant qu’il vole ; et que je puisse le servir. Autant que je vole ; et qu’il puisse me servir. Entre les volants et moi c’est une longue histoire.

Et si on parlait d’indépendance autrement? Cette nouvelle avait été publiée dans un recueil de textes sur le cinquantenaire des  indépendances africaines où avaient collaboré pratiquement tous les grands écrivains du continent : «  Renaissance Africaine ». Nous le reproduisons aujourd’hui parce que, au-delà de sa qualité littéraire, il nous semble refléter fort bien les engagements manqués, les hésitations et les interrogations de nos élites.

Quelque peu perturbée par le retour ‘’précipité’’ et ‘’inattendu’’ de Aziz aux affaires, la Coordination de l’opposition démocratique (COD) tente de reprendre le poil de la bête. Et de conserver l’initiative en appelant à un dialogue entre partenaires politiques, sans Aziz. Un objectif difficile à atteindre, tant la majorité n’existe pas sans son champion, tant Aziz demeure intraitable sur son mandat.

Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, est réservé sur le projet d’intervention militaire confié par les Nations unies à la Cédéao. Victime, mi-octobre, du tir, «par erreur», d’un officier de son armée sur une route non loin de Nouakchott, le président mauritanien Mohamed Ould  Abdel Aziz, 56 ans,

Pendant l’offensive israélienne contre la bande de Gaza et même après, le média social Facebook a brillé (ou plutôt sombré) par sa partialité. Ce média dont les mérites sont criés à tout bout de chant comme étant le média de la liberté d’expression, de la démocratie et de partage pour l’émancipation des peuples opprimés, s’est fait discrédité au cours de la dernière offensive israélienne contre Gaza.

Cinq semaines après son évacuation en France, à la suite d’au moins une blessure grave, au niveau de l’abdomen, le président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz, fait sa première véritable apparition publique. A côté de François Hollande, sur le perron de l’Elysée, le premier patient de la République donne sa première déclaration médiatique.

Chacun paiera jusqu’au dernier…

Mohamed Ould Abdel Aziz est guéri. Il va revenir le 24 novembre courant. Il réglera les comptes à beaucoup de personnes. Tous ceux qui, parmi sa majorité, l’ont enterré et ont tourné sa page, ils verront qu’un lion blessé est plus cruel qu’un lion en pleine forme. Il réglera également d’autres comptes plus personnels, plus privés,

Le président est guéri. Il est réapparu hier avec son François Hollande, à l’Elysée. Il reviendra ce 24 novembre. Il commence un peu à sentir les choses. A reprendre le vrai goût de la chose. Seulement, il souhaite se faire une nouvelle version de son accident. D’accord, il était l’objet d’un tir ami, un tir par erreur.

Enfin, je crois, nous allons revenir à un peu de sérénité, nous allons apaiser un tout petit peu nos esprits et nos cœurs et débattre, et discuter de ce qui nous interpelle vraiment. L’apparition du Chef de l’Etat  a incontestablement dénoué les gorges de ceux qui poussaient les hauts cris et nous entrainaient dans une spirale de rumeurs, d’hypothèses absconses  et de savantes et futiles interrogations.