Aujourd’hui, c’est le 30 du mois, j’espère que vous avez perçu, tous, vos salaires, lance le président de la République, à ses ministres, au moment, où il s’installe sur son fauteuil présidentiel, muni de sa calculette et son gros sac de fin de mois, pour diriger le conseil hebdomadaire.

Les aveugles, ce sont ceux qui se  regardent  mais qui ne regardent pas tout autour, qui ne voient pas l’essentiel, les ébullitions naissantes,  toujours grosses d’un avenir, même incertain. Nous nageons dans les eaux troubles d’un instant mal maitrisé, que nous n’avons guère conçu et qui nous agresse chaque instant sans que nous ayons des réponses à donner.

Dans la grande place jouxtant l’école du village, trois tentes grosses sont dressées. Des femmes font des va-et-vient. L’une ajuste un matelas. Une autre s’emploie à aligner minutieusement des canettes de boisson et des bouteilles d’eau, sur une table  placée à l’intérieur de la tente du milieu.

En dépit des « indemnisations » consenties aux ayants droits des victimes militaires des exécutions extrajudiciaires des années de braises 1990/1991, la  Mauritanie ne semble pas avoir fini de solder les comptes d’une époque dont les conséquences sont communément désignés par les mots (maux) « passif humanitaire ».

“… l’utilisation délibérée de la puissance publique ...”
Ahmedou Ould Abdallah n’est plus à présenter en Mauritanie. Plusieurs fois ministre, ancien ambassadeur de la Mauritanie et  ancien haut fonctionnaire onusien, l’homme a décidé depuis quelques années de revenir au pays et de s’y installer. Ce n’est pas carrément une retraite,

Mrabih:Au dessus de tous les titres…

B’il a dit et redit des tas de choses. B’il dira et redira des tas d’autres choses. A propos de M’Rabih, l’homme de Mohamed Ould Abdel Aziz à qui il délègue, népotico-amicalement,  bien des fragments des fonctions régaliennes de l’Etat, dans tous ses états de civilité et d’incivilité, on peut dire des choses et des choses aussi invraisemblables dans une République normale, aussi vraisemblables dans une République anormale.

Le plus Maure des Maures a vécu, à la fin du 19ème siècle jusqu’aux premières décennies du 20ème  à Saint-Louis, Ndar, au Sénégal. Il a vécu parmi nous. Celui-là. Il a appris comme beaucoup de Maures les sciences de la mahadra, l’érudition religieuse, littéraire, colorée, cette érudition, de l’esprit Maure. Il était l’un des nôtres.

La guerre livrée par le président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz,  contre son soutien bienfaiteur, son presque fondateur, l’homme d’affaires, Mohamed Ould Bouammatou, continue de susciter émois et passions au sein de l’opinion publique nationale. Mohamed Ould Abdel Aziz n’éprouve, invraisemblablement,

Les professeurs du secondaire de Zouerate au Tiris Zemmour ont entamé, ce dimanche 03 Février 2013, à huit heures du matin un arrêt de cours de cinq jours. 108 professeurs titulaires sur les 110 que compte la ville ont respecté ce mot d’ordre, ce qui représente un taux de participation de 98,18%.

La société Mauritanian Security Service, traverse depuis quelques temps une situation d’instabilité chronique en raison d’un conflit opposant la direction et les représentants des travailleurs. Cette situation est favorisée par l’attitude belliqueuse de la direction de la société qui refuse d’entamer toute négociation sérieuse avec ces derniers.