En ouvrant Le griot de l’émir, second roman de M’Bareck Ould Beyrouk (Edition Elyzad, 2013), on se trouve transporté, dès les premières lignes, au cœur même de ce que sera le protocole narratif, tout au long de cette œuvre palpitante de suspense, de poésie et de musique:

A la surprise quasi générale, et au moment, où on ne s’y attendait pas, la Commission électorale indépendante (CENI) a pris tout le monde politique de cours, en fixant une date pour la tenue des élections législatives et municipales. Une décision qui semble faire l’unanimité contre elle et qui risque fort bien de compliquer une situation politique déjà trop dégradée.

L’« Indignez-vous ! » du regretté  Stéphane Hessel a fait le tour du monde. Il n’a pas véritablement  gagné   beaucoup d’émules ici. Il y a longtemps que notre capacité de s’indigner est tombée en léthargie, bien tenue en laisse par nos habitudes, nos préjugés, mais aussi cette espèce de somnolence de l’imagination qui nous accable depuis tant d’années.

Les esclavagistes M’Hamed Ould Brahim et son fils Salem Ould M’Hamed Ould Brahim ont été inculpés pour crime d’esclavage ce dimanche 4 mars 2013. Le juge d’instruction a confirmé l’accusation du procureur et va désigner l’instance qui va juger les incriminés. Une foule immense c’était amassée devant le tribunal de Zouerate pour soutenir les victimes.

A sa cinquième année, ou presque, le système de Mohamed Ould Abdel Aziz, peine à consolider la légitimité acquise, à tort ou à raison, à l’issue de l’élection  présidentielle, qui l’a porté à la magistrature suprême, en juillet 2009. Le système est né, en quelque sorte,  avec des relents de fin de règne. De crise en crise, Mohamed Ould Abdel Aziz fait, toujours, comme par option, entretenir un foyer de tension.

B’il a dit et redit des tas de choses. B’il a dit et redira des tas d’autres choses. La dernière, la toute dernière, concerne le bien marié parmi tous les biens mariés de la République, toutes les Républiques, et probablement, monarchies des temps modernes. Le gendre du premier magistrat du pays, qui espère, pourquoi pas, entrer en gendre, comme on dit, aux confins de la Suisse.

Je suis fatigué. Non ! Mais, très fatigué. Pas la fatigue qui se dissipe après un traitement, un repos un instant. Ma fatigue vient se superposer sur d’autres fatigues. Des fatigues antérieures  et très anciennes. Très anciennes, je veux dire étalées. Etalées, je veux dire allongées. Allongées, je veux dire ancrées, dans des temps bien anciens.

Le feuilleton Aziz/Bouamatou continue de produire et se produire sur scène. La GBM reçoit presque jour une lettre de la BCM. Le gouverneur de la BCM revient désormais aux formes et s’emploie, dans chaque lettre, à se référer aux textes réglementaires. C’est une nouveauté, selon un cadre à la banque de l’exilé volontaire, depuis deux ans, à Marrakech.

Mauritaniens et européens se sont retrouvé, les 19 et 20 février dernier, à Paris et ont, d’un commun accord, porté des modifications sur certaines clauses du fameux accord de pêche qui lie les parties depuis l’année dernière. Une nouvelle mouture qui pourrait ramener les bateaux européens dans nos eaux.

La 28é session du Comité Interministériel d’Experts (CIE)-Afrique du Nord (AN), organisée par le bureau Afrique du Nord de la Commission Economique pour l’Afrique (CEA-AN), a débuté ses assises mardi à Rabat (Maroc). La rencontre de 2013 est placée sous le thème « promouvoir la diversification et la sophistication pour la transformation des économies en Afrique du Nord ».