Le bureau d’IRA-Mauritanie Section Europe a l’honneur d‘informer l‘ensemble des défenseurs des droits, l’opinion nationale mauritanienne et internationale, les militants, les sympathisants, les partenaires et amis de l’organisation, ainsi que la presse nationale et internationale, du prix  des droits de l‘homme  de la ville historique allemande WEIMAR pour l’année 2011 discerné au président Biram Dah Abeid.

L’opération de recensement à vocation d’état-civil annoncée depuis janvier 2010, pour des raisons obscures, n’a pu démarrer qu’en mai 2011, c’est-à-dire au moment même où elle devait se terminer. Et ce, sans aucune campagne d’information et de sensibilisation des populations, mépris souverain pour notre peuple dont l’état-civil est soumis avec désinvolture à une entreprise de refondation marquée par l’incompétence et l’amateurisme manifeste.

C’est à partir du département de Dar-Naïm que l’UFP a procédé au lancement de sa campagne de réimplantation à Nouakchott. La section de cette Moughataa a sensibilisé les militants qui sont venus écouter le discours du parti par la voix du célèbre et populaire député et vice-président du parti, Mohamed Moustapha Ould Bedredine.

Au terme d’un sejour africain, le ministre français des Affaires ou PM bis, Alain Juppé, était arrivé à Nouakchott, dimanche dernier. Son programme dans notre pays comprenait uniquement une rencontre avec le président de la République. L’objet principal de ce voyage est la crise libyenne. Le contexte local dans lequel était intervenue la visite de Juppé à Nouakchott a trompé certains observateurs,

‘’ Nous sommes un parti d’avant-garde résolument progressiste et profondément attaché aux valeurs démocratiques’’
Soumaré Outouma est neurochirurgien de son état, jeune et président d’un parti politique : l’Avant-garde des Forces du Changement démocratique. L’une des dernières formations politiques nées dans le pays qui a la particularité d’être lancée par un groupe de jeunes cadres mauritaniens hyper diplomés, modernistes et de tendance franchement réligieuse. Biladi a accroché son président qui a accepté de répondre à nos questions :

Du jamais vu ou vécu dans notre pays. Une colonne des combattants d’Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI) a attaqué, hier en fin d’après midi, la base militaire de l’armée nationale implantée dans cette ville frontalière. La télévision nationale, contrairement à son habitude, a interrompu la diffusion des débats parlementaires pour annoncer la nouvelle de l’attaque. Mais elle n’a pas fourni plus d’explication.

Il vient de se réveiller, mon Président. La nuit était cauchemardesque. Pernicieusement cauchemardesque. Les cauchemars fusaient de partout dans l’esprit de mon Président, pendant toute la nuit précédente. Interminables cauchemars présidentiels qui défilaient dans son esprit. Des cauchemars de toutes les tailles, petits, moyens et grands, prenaient siège sur le divan de son esprit. Ils criaient de joie, parfois, de colère quelquefois.

Entre Dakar et Nouakchott, les relations sont loin d’être au bon fixe. Loin est le temps où Aziz et Wade entretenaient des relations très cordiales. Les sénégalais avaient quand même un grand rôle dans l’entreprise de légitimation du putsch de Aziz contre le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi. On se rappelle encore des va et vient de l’ex ministre sénégalais des Affaires étrangères Gadio,

Le Sahara n’est pas une  aventure, pas une légende, pas une image en technicolor où l’on voit surgir, au détour d’une dune blanche, le héros  chancelant. Non, le Sahara est une vie, le Sahara, c’est des gens, c’est souvent le quotidien d’une famille pas forcément malheureuse et qui rit, travaille, et jouit de la vie, comme n’importe quelle famille d’Australie ou du Bas –Congo.

Zones d’ombre sur la participation malienne - L’opération militaire du 24 juin 2011 contre une base militaire d’Aqmi dans la forêt du Wagadou en territoire malien (Ouest du Mali non loin de la frontière avec la Mauritanie) laisse encore des zones d’ombre et une controverse qui s’alimente autour de la participation malienne à cette intervention.