Ce sont plus de 470 personnes qui ont défilé du Parvis des droits de l’homme à l’ambassade de Mauritanie à Paris, rue de Montevideo, dimanche 24 juillet 2011, à l’appel d’un collectif d’organisations mauritaniennes qui appelait à dénoncer les conditions dans lesquelles se déroulait l’enrôlement des populations de Mauritanie.

Ambiance feutrée et intime, petit restaurant bar très cosy avec une salle de concert conviviale au sous sol, les artistes mauritaniens ont choisi un cadre propice à mettre en exergue la chaleur des retrouvailles pour rendre un dernier hommage à leur consœur Dimi Mint Abba. C’était à l’espace culturel et restaurant Saraaba, rue de la Goutte d‘or dans le 18e arrondissement de Paris,

La culture semble apporter aujourd’hui des réponses à des questions contre lesquelles la politique s’est toujours cassée les dents. Valoriser les franges de notre société jadis marginalisées par la reconnaissance des faits culturels dont elles sont porteuses, fédérer les publics autour d’événements culturels dans lesquels se reconnaissent tous les mauritaniens voici de vrai réponses,

Les populations du sud de la Moughataa d’Aoujeft, dans la Wilaya de l’Adrar, vivent dans un cercle vicieux fait d’isolement, de pauvreté d’analphabétisme et d’absence de toute couverture  sanitaire. Ils sont les eternels oubliées de l’agenda de tout les gouvernements  qui se son succédés sur le pays.

Ce qui est convenu d’appeler ‘’le dialogue entre le pouvoir et l’opposition’’,  que la République entière, l’opinion nationale et même internationale attendent avec un certain intérêt,  cache, peut-être, bien un autre. Un autre dialogue, un non dialogue surtout, qui, entre autres complications, empêche l’amorce du supposé vrai dialogue.

De rendez-vous à rendez-vous reporté, la Coordination des partis de l’Opposition (COD) parvient enfin à désigner une commission qui aura à charge de la question du dialogue. La constitution même de cette commission traduit la sensibilité de la question et les divergences qu’elle suscite. Tout cela montre que le dialogue ne sera pas pour demain.

“Il n’est ni lâche, ni honteux, d’appartenir à une majorité démocratique”
Président de l’Alliance populaire progressiste (APP, président de l’Assemblée nationale, Messaoud Ould Boulkheir était connu pour être un dur. Celui qui refuse tout dialogue avec les militaires. Vieux combattant de la cause des esclaves (il est membre fondateur en 1978 du mouvement El Hor, La liberté).

Le Wali de la wilaya du Gorgol Ahmedou O/ Cheikh  El Hadrami a reçu  ce samedi 15 juillet, le ministre délégué à l’environnement Mamadi Camara, qui est venu décliner le programme solidarité 2011 de son département devant les maires de la wilaya  et les populations  qui n’ont pas manqué de louer l’approche proposée.

L’organisation For Mauritania considère dans les termes d’un document qu’elle a rendu public que la Mauritanie a besoin plus que jamais aujourd’hui d’engager un dialogue national sérieux qui la sorte de la grave situation de blocage politique. Pour l’organisation, ce dialogue doit commencer sur la base de garanties préalables qui lui assurent le succès.

Dans le discours prononcé dans le cadre de sa visite à Kiffa, le Président Mohamed Ould Abdel Aziz a déclaré que le programme électoral sur la base duquel les Mauritaniens l’ont élu est toujours en vigueur. Ce programme donne selon les propos du président la priorité aux pauvres qui ont souffert de la marginalisation et de l’exclusion au cours des systèmes précédents. Selon lui :