Moustapha Ould Limam Chafi, ce mauritanien conseiller du président Blaise Compaoré et de quelques autres chefs d’états ouest africains, suit intensément ce qui se passe en Mauritanie. Il a vite condamné l’autodafé des livres musulmans commis par son désormais ex ami, Biram Ould Abdeïd. Mais il a sa propre lecture de tout ce qui s’est passé et dénonce une main secrète du pouvoir qui a manipulé le ‘’pauvre’’ Biram pour commettre son forfait.

Le ministre de l’Equipement et des Transports est passé à coté de la plaque. Lors d’une journée porte ouverte, organisée par son département, il s’est permis de mettre à l’actif de l’actuel pouvoir des réalisations  financées par l’Union Européenne notamment la route Kaédi-Sélibaby. Ne semblant pas maîtriser son sujet, il s’est embourbé de nombreuses fois dans des explications alambiquées qui n’ont convaincu personne.

L’opposition semble avoir fait définitivement son choix : ‘’Aziz dégage’’. Et ne rate plus d’occasion pour faire bouger ses pions pour atteindre cet ultime objectif : contraindre Aziz à quitter le pouvoir. A l’opposé, le pouvoir, qui veut donner l’impression qu’il est calme, multiplie les démarches pour faire échouer les visées de l’opposition. Et mobilise ses hommes et des moyens financiers colossaux pour éteindre le feu…

“Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, a reçu en audience, dimanche, 22/04/2012, au Palais présidentiel à Nouakchott, le bureau exécutif du l‘Union des littéraires et écrivains mauritaniens, conduite par M. Abdallahi Salem Ould Moualla, président de l‘Union. Dans une déclaration à l‘AMI à l‘issue de l‘audience, Ould Moualla a indiqué que la rencontre a été importante et que les discussions ont porté sur la culture, la littérature et la poésie.

Radio Mauritanie est la plus vieille institution de presse publique du pays, si elle n’est pas la plus ancienne institution publique. Elle a vu le jour, en 1957, à Saint-Louis (Ndar), d’où elle émettait ses premières émissions. Puis elle fut transférée, en 1958, dans la future capitale, du futur Etat, la Mauritanie qui devra conquérir, définitivement, son indépendance, deux années plus tard, en novembre 1960.

Le ministre sénégalais des Affaires étrangères Alioune Badara Cissé, en visite à Nouakchott, a évoqué lundi avec le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz les opérations de sécurisation entreprises par la Mauritanie, a rapporté l‘Agence officielle mauritanienne AMI. Ces opérations de sécurisation permettent à la Mauritanie non seulement la protection de son espace mais aussi de tout l‘espace ouest-africain et même africain, a dit M. Cissé,

Qu’est ce que ce climat délétère qui s’installe  chez nous ?   Il ne se passe plus de jour sans qu’il y ait une manifestation monstre. L’opposition qui fait défiler ses partisans dans nos rues, Les fidèles de Azziz qui l’acclament par milliers durant ses tournées. Les rassemblements dans les quartiers, les déclarations outrées dans les médias.

Dimanche (22 avril) matin, l’axe menant à la ville de Nouakchott à partir de la route de l’espoir, a été entièrement coupé de la circulation. Des embouteillages, des klaxons désespérés par des chauffeurs cherchant à se frayer un chemin, des policiers qui tentaient tant bien que mal à réguler la circulation. Telle était notamment l’ambiance surchauffée qui régnait sur cet axe névralgique qui relie la capitale.

Kinross-Tasiast se fait, de plus en plus, parler d’elle. Source à la fois de fantasme chez les opérateurs économiques, les diplômés chômeurs mauritaniens, elle demeure un mystère impénétrable. L’or, le précieux, s’y extrait, en silence. Loin des regards indiscrets des Mauritaniens, qui n’arrivent  à entrevoir de ce monde de la valeur sûre que des incertitudes. Des questions sans réponses.

Mon Président a donné une interview remarquable à un groupe de médias français, de la France. Je l’ai reconnu, mon Président, ce jour-là. C’était bien lui. Dans son jardin présidentiel, en face de trois journalistes français, qui l’assaillaient de questions. L’assaillir. L’attitude de mon président exprimait bien l’assaut. Je me suis dite, en voyant mon Président se démener à répliquer, ils sont des terroristes, ces journalistes français.