Louleïd Ould Weddad, le sempiternel directeur de cabinet de Maaouya Ould Sidiya Taya, était considéré, à tort ou à raison, par l’opinion publique mauritanienne comme un véritable faiseur d’hommes. Et, de ‘’femmes’’. Très plausiblement. En tout cas, ce qu’il faisait ou ne faisait pas, il le faisait, dans l’ombre, sous l’ombre de son boss.

Il me souvient d’avoir dit, il n’y a pas longtemps de cela, et ce pour éviter à tout prix d’empiéter sur la politique, me résoudre à ne pas me mêler de l’actualité. Point du tout. Ou seulement très peu, si c’est vraiment sous l’empire de la nécessité, la nécessité impérieuse. Et, le cas échéant, ce ne serait, qu’un flirt furtif. C’est une résolution assez réfléchie, que j’ai prise en âme et conscience.

Le véhicule de la police fait demi-tour puis s’arrête. Les renforts en descendent l’un après l’autre pour prendre position sur le côté est du ministère de la Justice. Leurs collègues qui les avaient précédés sur les lieux eux restent camper sur le côté ouest du ministère, armés de matraque. L’acte destiné à intimider sera coup d’épée dans l’eau.

On peut en simplifiant distinguer deux conceptions de l’Etat de droit : une conception substantielle et une conception formelle. La première, plutôt exigeante, définit l’Etat de droit, comme celui dans lequel, le droit, reflet et catalyseur des valeurs supérieures, notamment celles des droits fondamentaux ainsi que les principes qui en garantissent la réalisation (principe de la séparation des pouvoirs, principe de la légalité,

- Je vis loin, très loin des autres, dans une oasis éloignée du fracas des machines et des gens, de la fureur des méchants et du contentement béat des simples gens, il n’y a pas de  télé chez moi ni Internet,  ni de téléphone portable, ni même une radio, rien qui me rappellerait  les spasmes inintelligibles d’un monde qui s’écroule  et qui ne le sait pas,

Un événement pas comme les autres qui agite la classe politique. Il fait la une des journaux et des sites, il entraine déclarations sur déclarations, oblige les juristes à prendre position, appelle la société civile à se prononcer : le refus du Président de la Cour suprême,  Seyid Ould Ghailani, d’accepter son limogeage.
Jeudi dernier, en fin d’après midi, le président de la Cour suprême est convoqué à la présidence qu’il a beaucoup visitée ces dernières années de la ‘’rectification’’.

Je marchais, comme on marche, dans une journée précédente un coup d’Etat. Je me suis réveillée, il y a quelques instants, avec cette impression. L’une de ces impressions qui font jurer de l’avènement d’un changement profond. Je marchais, en opposante farouche au pouvoir en place. Accrochée sur cet espoir, sur cette impression, je veux dire.

Mrabih à plus d’un titre ‘’non sécurisé’’…

Le comité interministériel chargé d’EMEL2012 était en négociation poussée avec des camionneurs sénégalais et marocains pour le transport des produits du programme, vers les provinces intérieures. En l’absence d’un accord sur le prix de transport avec les transporteurs nationaux, le comité n’avait pas d’autres choix.

Voilà un nouvel « Apport du Filet ». A propos, le titre donné à cette Chronique, j’ai la faiblesse de le trouver sinon tout à fait heureux, du moins, pas malheureux du tout, il me semble. Ce titre serait quelque peu heureux dans la mesure où il peut réunir sous son enseigne un tas d’objets disparates, hétéroclites.

Si les dernières évolutions médiatico-judiciaires des pratiques serviles dans notre pays font miroiter une lueur d’avancée pour ce qui est de l’application des textes, elles ont déjà le mérite, par ailleurs, d’avoir  libéré  l’ « expression » autour de cette épineuse question en la propulsant dans une dimension nouvelle, celle de l’Espace Public.