Dans le cadre des diverses enquêtes lancées par la justice française contre Claude Guéant, le bras droit de l’ex président Sarkozy, une série de commissions rogatoires ont été lancées, dont l’une concerne notre pays. On soupçonne l’ancien et puissant secrétaire général de l’Elysée d’avoir joué un rôle déterminant dans l’acceptation du putsch perpétré en 2008 par l’ancien général, devenu président par la suite, contre l’unique président civil démocratiquement élu dans notre pays.

La Zone Franche des tous les affranchissements…

B’il a dit et redit des tas de choses. B’il dira et redira des tas d’autres choses. La Zone Franche de Nouadhibou est la grande trouvaille de l’année. De l’année dernière, même, où son projet d’ordonnance a vu le jour. Le 16 octobre 2012. Trois jours après 13 octobre, la date de la fameuse et tragique balle ou ‘’belle’’ amie, qui alita la République un mois durant.

Sur le saccage du journal Biladi, on a vu des réactions et des réactions. Il y a les partis politiques, qui ont défilé. Bien sûr, pour leur plaire, on leur a dit, c’est la personne que vous connaissez, qui a orchestré ces actes de vandalismes. Ils ont bu un verre de thé. Un verre d’eau. Deux graines d’arachides. Trois graines pour les moins pressés parmi eux.

Ici. Je suis ici. Ici, je veux dire maintenant. Maintenant. Je veux dire, assis. Assis, à une table. Le café vient d‘être servi. Je suis l‘unique client, ou presque, qui se présente, à cette heure vespérale. Une noisette. Une table de couleur bleue. En fait, c‘est la couleur qu‘on lui a imposée, depuis peu. Ici, je veux dire, l‘ici, relativement grand, vaste, pour dire, même les tables on leur impose les couleurs...

Des ulémas d’envergure nationale viennent de lancer une initiative qui invite les acteurs politiques à s’entendre afin de réussir l’organisation ‘’parfaite’’ des élections législatives et municipales en vue. C’est la première fois que nos leaders religieux s’affranchissent – au moins visiblement- du pouvoir et tentent de jouer un rôle politique.

Nos discussions étaient passionnées, nous nous échangions des formules toutes prêtes,nous dessinions la carte du monde et des idées, et nous effacions de nos mains jeunes et alertes les stigmates supposées d’un temps trop ancien et qui devait à nos yeux périr. Au Lycée  nous étions considérés plutôt comme  de bons élèves mais, entre nous,  nous riions des mines théâtrales des professeurs et des idées étriquées des autres.

Le Centre International des Conférences de Nouakchott (CICN-Palais des Congrès), a abrité mardi les festivités marquant le 40é anniversaire de la Banque Centrale de Mauritanie (BCM), lequel renvoie à la naissance de la monnaie nationale, l’ouguiya.
Un événement placé sous le haut patronage du président Mohamed Ould Abdel Aziz.

L’éclatement de ce que d’aucuns appellent l’affaire “Ghanagate” a été une occasion, une énième, certes, pour la coordination de l’opposition démocratique (C.O.D). Le  discours de celle-ci, se résumant en deux mots “dégage Aziz”,  tendait à s’étioler.  Elle allait saisir l’occasion pour se donner de la voix, une nouvelle, se nourrissant,

Liberté d’expression, liberté d’agression…

B’il a dit et redit des tas de choses. B’il dira et redira des tas d’autres choses. Dimanche 09 juin 2013, entre 14 heures 45 et 18 heures, des inconnus ont effectué, dans ce qu’ils ont effectué et effectuent encore et encore, une petite visite dans nos locaux, à  Biladi. Le siège du journal, pour ceux qui n’arrivent pas à le situer, pour venir témoigner leur sympathie et même  ceux qui portent, en eux,

- Salut, Mouna, je tiens à te dire que je suis vraiment désolé de ce qui est arrivé à Biladi !
- Ben, je sais que tu es désolé…
- Non ! Mais, vraiment, désolé. J’espère que les dégâts n’étaient pas énormes.
- Dieu merci. Il n’y en avait pas. Heureusement, nous avions transféré nos quatre valises, la veille. La chance quoi !
- Quatre valises ? Non, dis-moi, quatre valises, sérieusement ! Il y avait quoi à l’intérieur, s’il te plait ?
- Des coupures.
- Des coupures, s’il te plait, tu es sérieuse ? Des coupures de combien ?
De billets.