Auréolé de son tout récent Prix Nobel de la Paix et quelques années avant l’obtention, à titre posthume, de son prix de l’ONU pour les droits de l’homme (oui, oui, le même que celui qu’arbore notre compatriote, Biram Dah Adeid), le pasteur Martin Luther King essaye de contenir sa nervosité lors de l’audience que lui a accordée le président Johnson  dans le bureau ovale de la Maison blanche.

Après plusieurs mois de mutisme politico-médiatique, Ahmed OULD HAMZA se livre à nous en exclusivité sur plusieurs sujets nationaux.

Biladi: On vous a vu très actif dans la célébration de la semaine de la Francophonie à Nouakchott. Ne craignez-vous pas qu’on vous accuse d’être à la solde d’un pays étranger ?

Le bourrage de crâne…

Le président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz, a donné une conférence de presse, jeudi dernier. L’annonce pour l’événement, puisque c’en était un, si on devait faire foi à la télévision mauritanienne, l’artisane et l’artiste de l’affaire, a été faite en grande pompe, avec beaucoup d’espoir laissé en filigrane, comme pour dire et révéler une annonce de grande portée. La conférence a eu lieu.

Entrée dans son troisième mois, la plus longue grève des mineurs du nord n’a toujours pas trouvé de dénouement. L’intrusion du maire de Zouerate dans le dossier a créé, tout de même, l’espoir, mince soit-il, d’un règlement dont le brouillon a circulé depuis lundi soir. Sans plus.
A Zouerate, cette ville qui ne respire que par le fer et les employés de l’entreprise minière nationale, commence à connaitre de véritables difficultés.

Le dialogue entre le pouvoir et l’opposition a pris du temps beaucoup pour démarrer. Et pourrait encore prendre davantage du temps. Pourtant les deux parties doivent se voir jeudi prochain au palais des Congrès. Ce sera leur première rencontre.

Dans un article publié en début d’ année 2011, en réponse  à une question posée par l’un de ses amis,  l’intellectuel et philosophe égyptien, le Dr. Youssouf Zidane affirmait sur un ton péremptoire,  que le problème le plus important et le plus grave auquel est confrontée  l’Egypte était la suprématie de la culture du mépris, érigée en système de gouvernance.

Le président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz est  à sa dixième journée de son périple dans les deux régions orientales du pays, le Hodh Echarqi et le Hodh El Gharbi. En amont de la visite, on en a, peut-être, un peu trop parlé. Au cours, un peu moins. Et en amont, on ne risque pas de  beaucoup en parler. Le périple s’apparente plus à une lugubre armada romanesque qui ne fera certes pas date dans l’histoire des visites républicaines ni monarchiques.

République à mille déclinaisons…

Quelques téléphones (groupe fermé d’usager) GFU,  ouverts aux noms d’au moins cinq ministres et un haut responsable ont été suspendus sur l’instruction directe du président de la République, le jeudi d’avant son envol pour l’Est du pays. La mesure a touché la ministre du commerce, Naha Mint Mouknass, le ministre des affaires islamiques et d’autres utilisateurs outranciers, selon Ould Abdel Aziz, du service téléphonique gouvernemental.

Où est-il allé, l’argent, dis-tu ? Tu me poses une vraie colle, mon âme. Et avant d’aller, justement, il était où, l’argent ? Ah, ça, je sais ! Je sais exactement où il était. Tu sais pourquoi, je sais, tu me pardonnes mon présent abusif, c’est juste à titre indicatif, c’en est même le mode, tu sais. Oui, pour te dire que je savais, ce que je ne sais plus aujourd’hui,  dans et de  ce présent, dont je ne sais jurer du mode d’ailleurs ! Indicatif ? Seul Dieu sait où l’argent.

Le mouvement de grève très suivi au sein de la société nationale industrielle et minière (SNIM) ne semble pas du tout préoccuper  les autorités publiques qui donnent l’impression de laisser faire. Et apporte tous leur soutien à l’ADG de l’entreprise obsédé par la volonté de faire plier les travailleurs.