Les syndicats de santé envisagent d’entre en grève générale en protestation contre les primes et avantages impayés depuis une bonne période. Lesquels avantages, dont la prime de contagion, ont été accordés aux médecins spécialistes sans le reste du personnel qui demeure plus exposé.

Hier aux environ de 15 heures, des hommes armés pénétrèrent dans le centre de la Somelec (Société mauritanienne d’Electricité) de Teyaret sis au nord de SOCOMETAL et apportèrent la recette du jour en possession du caissier qui s’apprêtait à l’amener à la banque pour versement.
Face à la résistance du caissier et du personnel présent, les assaillants ont tiré en l’air pour dissuader des secours qui s’étaient préparés dans l’entourage du centre. Ils ont alors emporté la cagnotte qui contient la somme de deux millions cinq cent milles Ouguiyas.

La ministre des affaires sociales, de l'enfance et de la famille, Mme Moulaty Mint El Moctar, a supervisé jeudi soir la célébration de la Journée mondiale des personnes handicapées, commémorée cette année sous le thème : " permettre aux personnes handicapées et à leurs sociétés de réaliser les objectifs du millénaire ".

D’après le journal algérien Al-khabar, dans sa version du samedi dernier, les ravisseurs des trois humanitaires espagnols ont utilisé leurs otages comme boucliers humains pour empêcher leur libération par l’armée mauritanienne lors de leur fuite vers les frontières maliennes.
Ce journal, très informé sur les mouvements salafistes au Maghreb, a en effet rapporté, citant une source algérienne qu’il a qualifiée de haut placée et qui est en relation avec le dossier d’enlèvement d’otages dans la région du Sahel, que les forces armées mauritaniennes étaient

Depuis son avènement au pouvoir par la force des armes et d’une élection particulièrement opaque, le général Mohamed Ould Abdel Aziz se présentant comme le Président des Pauvres,  s’évertue d’utiliser le thème sensible de la lutte contre la gabegie pour faire pression sur certains de ses adversaires politiques et compenser son grave déficit de légitimité populaire.

Lors d’une séance de la commission des finances de l’Assemblée nationale, consacrée à l’examen du budget de ministère de la justice, des propos avancés par le procureur général près la Cour Suprême ouvraient la voie à un débat qui ne cesse d’alimenter la chronique. Un débat qui n’a pas laissé indifférents les hommes en robes noires. Maître Brahim Ould Ebety livre ci après des éclaircissements :

Après un assez long temps d’incertitude  qui a commencé le 11 novembre dernier, Sid’El  Ould Nagi, ex gouverneur de la BCM et Mohamed Ould Oumarou, ancien gouverneur adjoint, ont été finalement présentés devant le procureur de la République du tribunal de Nouakchott, jeudi 3 décembre.  Envoyés au juge d’instruction du 3e  cabinet, Mohamed Ould Mah, chargé des dossiers relatifs aux crimes économiques,

Chrif Ould Abdallahi, actionnaire principal et Président du Conseil d’Administration de la Banque Islamique (BAMIS), Mohamed Ould Noueigued, PDG de la Banque Nationale de Mauritanie (BNM) et Abdou Maham, homme d’affaires peu prospère, sont placés en garde à vue depuis le début de la soirée du jeudi 3 décembre dernier. Ils se trouvent dans les locaux de la police chargée de la répression des crimes à caractère économique.

La défense des hommes d'affaires, mis en garde à vue irrégulière à la Direction de la Lutte contre la Criminalité Économique et Financière, tient à rendre publiques les données suivantes :Messieurs Chrif Ould Mohamed Abdallah, Abdou Ould Maham et Mohamed Ould Noueygued ont été mis en garde à vue suite aux paiements par l'Etat des montants qui avaient été effectués en faveur des sociétés appartenant à leurs groupes.

Le contentieux qui opposait la Banque centrale à certains hommes d’affaires vient de connaître un dénouement heureux. Les deux parties ont en effet réussi à trouver un compromis qui a été surtout motivé par le souci de préserver l’économie nationale des risques d’effondrement à cause de la confusion que pourrait entrainer la tenue d’un procès public pour cette affaire.