L’or à portée de main, toutes les mains, en Mauritanie ! Une réalité ou une fiction ? Difficile, à ce stade, de répondre à cette question qui taraude tous les esprits… Beaucoup de jeunes et de vieux gens n’ont pas attendu et se sont lancés dans ce qui se présente pour le moment comme une véritable aventure : la ruée vers l’or.

Pendantcette période de grande dèche et de pénibilité générale dans notre pays, il n’est pas surprenant de voir nos compatriotes se précipiter,courir même, derrière les chimères pour joindre les deux bouts à la fin de moins de plus en plus intenables. La hausse vertigineuse et généralisée des prix, l’effondrement de la monnaie nationale face aux devises, la chute du pouvoir d’achat du citoyen et, surtout, l’absence de perspectives d’amélioration de la situation à l’horizon,rendent le tableau plus sombre.

Face à cette difficile conjoncture, des mauritaniens ont pris le chemin de l’exil, d’autres ont pris celui de l’aventure, à l’intérieur du pays, en se lançant dans la recherche effrénée  de l’or dans les zones de Tasiast et d’Agan.

Le Forum national pour la démocratie et l’unité (FNDU) et le président du Rassemblement des forces démocratiques (RFD) en l’occurrence Ahmed Ould Daddah ont convenu - ce lundi 11 avril - du principe de constituer un pôle uni contre toute  révision constitutionnelle qui permettra au président Mohamed Ould Abdel Aziz de briguer un troisième mandat présidentiel à la tête du pays.

L’idée de constituer un pôle fort vient en fait du FNDU qui a décidé de s’en ouvrir au leader du RFD. D’après nos sources Ould Daddah a bien accueilli l’initiative du Forum qui s’était déplacé pour le rencontrer.

Depuis le premier jour de son second quinquennat à la tête du pays,fortement contesté par unepartie de l’opposition, le premier officier général du pays, devenu président de la République à la faveur du putsch du 6 août 2008 et de la présidentielle réalisée au forceps en 2009, paraissait hanté par la perspective de quitter le pouvoir au terme de deux mandats qu’autorise la Constitution mauritanienne.

Au lendemain de son investiture en 2014 pour ce qui devrait être son second et ultime mandat, le locataire de la maison brune avait pourtant déclaré publiquement son intention de respecter la constitution en la matière. Mais depuis, il n’a jamais plus abordé la question de manière claire.

La question de la prolongation du mandat du président Aziz au-delà de son second et ultime mandat, évoquée au départ comme simple hypothèse d’école, revient de nouveau et manière de plus en plus précise au devant de l’actualité nationale.

En plus des propos des ministres des Finances et de l’Economie et de la Justice bénis par le porte-parole du gouvernement, on note surtout l’hyper engagement du premier ministre, Yahya Ould Hademine, dans cette entreprise. Selon des sources concordantes, il tient réunions et entretiens avec les notables et autres personnalités du grand Charg (les régions de l’est de la Mauritanie) en vue de les convaincre d’être le porte-drapeau de la campagne qui revendique plus que deux mandats présidentiels pour Mohamed Ould Abdel Aziz.

Il est curieux que ce soit le gouvernement et non pas le parti-Etat, l’Union Pour la République, qui pilote cette opération qui revendique haut et fort la violation de la constitution qui n’est pas, selon les illuminés de la majorité, ‘’Un Coran’’. C’est-à-dire qu’elle n’est pas sacrée et qu’elle est donc, par conséquent, bien violable. En effet, ici, tout est permis. Surtout quand il s’agit de la bonne cause : le maintien au pouvoir du champion toutes catégories de la rectification, bâtisseur du pays, président des pauvres, des nouveaux riches, des handicapés et autres damnés de la pauvre Mauritanie demandeurs des chimères et des grandes et spectaculaires promesses...

Maître Ahmed Salem  Ould Bouhoubeiny, président du Forum National pour la Démocratie et l’Unité (FNDU)-un collectif composé de plusieurs partis de l’opposition, organisations de la société civile, centrales syndicales et personnalités indépendantes, doit rencontrer ce mercredi à 11H, au palais des Congrès, le ministre, Secrétaire Général de la présidence de la République, Moulaye Ould Mohamed Laghdaf,  préposé au dialogue du côté du pouvoir.

Décorations, une affaire de copains et de coquins

Les décorations pendant les célébrations de la fête nationale de l’indépendance sont devenues chez nous, avec le temps, plus une coutume qu’un acte républicain. Et sont décernées généralement à des copains ou coquins.

La célébration de la fête de l’indépendance nationale s’est déroulée, cette année, pour la première fois, à l’intérieur du pays, dans la capitale économique : Nouadhibou. Elle a été marquée par l’organisation d’un grand défilé militaire, un étalage sans précédent de moyens militaires et le déplacement de toute l’administration du pays, des partis et parlementaires aux ordres et de tous ceux qui gravitent autour du pouvoir dans cette ville.

En matière de coopération bilatérale, le  Japon se situe au niveau peloton de tête des pays partenaires de la Mauritanie. Un constat particulièrement pertinent dans le domaine de la pêche, une des principales richesses de la Mauritanie, qui dispose d’une façade de 700 kilomètres et de l’une des côtes les plus poissonneuses au monde.

Encore en construction, Tawatur.net est la façade électronique de MBA Advisers, une structure initiée par un groupe de jeunes citoyens, et dont la vocation première est la valorisation de la diversité culturelle et communautaire de la Mauritanie, diversité culturelle et communautaire.

La dernière proposition de dialogue formulée par le pouvoir à travers une correspondance du ministre, Secrétaire Général de la présidence, Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, ex premier ministre, à l’opposition dite radicale,  reste toujours au centre des préoccupations du pôle politique du Forum National pour la Démocratie et l’Unité (FNDU).