Le temps qu’il fait au Sénat est vraiment mauvais ! Depuis que le président Mohamed Ould Abdel Aziz a annoncé, lors de sa visite à Néma, sa volonté de supprimer le Sénat, c’est vraiment la grande déprime au sein de la chambre haute du Parlement. Cela a commencé par des déclarations peu amènes à l’égard de l’exécutif proférées, ici et là, par tel ou tel sénateur… avant d’évoluer vers la décision pure et simple des sénateurs de bouder les membres du gouvernement et de refuser de recevoir les projets de loi soumis à leur approbation.

Du Jamais vu sous le ciel de notre République où les élus ont toujours été inféodés à l’exécutif ? Qu’est-ce qui a changé dans nos –mauvaises- mœurs pour provoquer une fronde au sein des membres de la chambre haute ? Pas vraiment grand-chose de ce côté-là… Juste une humeur certainement passagère qui finira par s’estomper quand le président aura compris qu’il faut traiter la question par les moyens connus : promettre des avantages sonnants et trébuchants à celui-ci, des terrains à l’autre, des nominations à des postes au reste de la troupe d’habitude soumise et très peu portée sur les révoltes contre le gouvernement…

L'Hebdomadaire AlAkhbar, dans son édition du Mercredi passé, a publié une enquête relayée par plusieurs médias locaux et internationaux et relatant le fait que le régime a contracté son deuxième marché pour l'acquisition de matériel d'espionnage après que ce même journal ait découvert une tentative antérieure visant à espionner les citoyens et qui s'est déroulée, selon l'enquête, loin des organes de sécurité et de renseignement. Laquelle tentative a occasionné une perte à l'Etat d'un million et demi de dollars et suite à laquelle un ressortissant italien du nom de Gustavo Vesirto a été arrêté et détenu dans les locaux de l'Ecole Nationale de Police. Opération qui rappelle aux esprits l'affaire Senoussi et qui enracine le phénomène de la prise d'otages comme moyens pour le régime en place de récolter des fonds.

Face à ces informations dangereuses publiées suite à cette enquête et face au silence douteux du régime, nous, dans le cadre de l'Union Nationale pour l'Alternance Démocratique, déclarons ce qui suit :

... l'occasion de l'annonce officielle des financements du Japon pour les projets humanitaires en Mauritanie

Excellence, Monsieur le Ministre de l'Economie et des Finances,

Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations internationales,

Chers invités,

Je suis heureux d'être parmi vous aujourd'hui à cette conférence de presse. Comme vous le savez, le Gouvernement de Mauritanie a mis en oeuvre sous la supervision du Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, plusieurs projets de développement économique et social, mais il a encore besoin de l'appui des pays donateurs. C’est dans ce contexte que le Japon en tant que partenaire au développement de la Mauritanie a octroyé des financements officiels qui ont atteint aujourd’hui 500 millions de dollars américains destinés principalement à financer des projets dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’hydraulique, de la sécurité alimentaire et de la pêche.

Le Gouvernement du Japon accorde de nouveaux financements pour Contribuer à la stabilité sociale en Mauritanie

Nouakchott, Mauritanie, le 23 mai 2016 – Le Gouvernement du Japon a décidé d’accorder un financement de 9,4 millions de Dollars américains à des projets humanitaires contribuant à la stabilité sociale et à la sécurité en Mauritanie.

Cinq agences du Système des Nations Unies (OIM, PAM, PNUD, UNHCR, UNICEF) vont ainsi bénéficier de fonds au niveau national, tandis que des projets du PNUD, d’ONUDC et d’ONU FEMMES recevront également des fonds additionnels du Gouvernement du Japon pour des projets régionaux incluant la Mauritanie.

Ahmed Salem Ould Bouhoubeini, l’ancien bâtonnier de l’ordre des avocats et ex président du FNDU (Forum national pour la démocratie et l’unité), a adressé, hier, à travers la presse, une lettre à ses amis de l’opposition pour les inciter à revoir leur copie…

Qu’un dirigeant d’une famille politique s’adresse à ses amis à travers la presse, le fait est nouveau et inédit dans notre tradition politique. C’est pourtant ce que vient de commettre Ahmed Salem Ould Bouhoubeina qui a publié une lettre sur le site Tawary adressée à ses partenaires de l’opposition. Cette lettre appelle l’opposition à s’arrêter un moment pour élaborer

Créée tout dernièrement dans la ville de Néma, la nouvelle instance de justice affectée au jugement des cas d’esclavage vient de condamner deux personnes, Hanena O Sidi Mohamed et Khalihena Ould Haymad, à une peine de prison ferme de cinq ans et un million d’ouguiyas à verser à chacune des victimes.

Ceux deux personnes sont reconnues coupables d’esclavage contre Fatimetou Mint Homody et Faitmetou Mint Zayda. C’est la première fois que la justice mauritanienne rende un jugement pareil dans un cas

Biram Dah Abeid et Brahim Bilal Ramdhane recouvrent la liberté. La Cour suprême a en effet prononcé l’illégalité de leur détention, ce mardi 17 mai.

Le président de l’IRA Biram et son vice-président ont été arrêtés en novembre 2014 suite à l’organisation de la «Caravane contre l’esclavage et les expropriations fonciers ». Ils ont été condamnés à deux ans de prison ferme à l’issue d’un procès qualifié par d’aucuns de parodie.

Récemment Biram a écrit un article depuis sa cellule de la prison centrale où il s’en prenait au président de la République.

CGTM - En réaction à la communication interne de la direction de Kinross Tasisat Mauritanie en date du 13/05/2016 relative à l’élaboration d’une nouvelle convention collective d’entreprise, les délégués du personnel ont le plaisir d’apporter les précisons suivantes :

Pour lever toute équivoque, il y a lieu de préciser tout d’abord que la convention collective d’établissement TMLSA de 2012 ne pouvait jamais être dénoncée, car il s’agissait d’une convention conclue pour une durée déterminée qui arrivant à terme, elle a cessé de produire ses effets.

Il y a lieu de rappeler également qu’il est de notoriété publique que le droit de la négociation collective est conçu comme un droit appartenant aux seuls travailleurs et corrélativement comme une obligation de l’employeur.

Le parti des Islamistes modérés, Tawassoul, a procédé, samedi dernier, à la nomination d’un nouveau vice-président de l’Assemblée nationale et d’un nouveau président de son groupe parlementaire. Le premier poste était occupé par une personnalité haut en couleur de la mouvance islamiste : Mohamed Ghoulam El Hadj Cheikh El Hadj. Il a été remplacé par la députée Fatimetou Mint Meidah. Une dame taciturne et décrite comme étant ferme et sérieuse. Quant au second poste, celui du président du groupe parlementaire du parti Tawassoul, occupé jusqu’ici par un autre dirigeant historique de la mouvance, El Moctar Ould Mohamed Moussa, il échoit à Hamdi Ould Brahim, secrétaire général du parti.

Biram Dah Abeid - De Biram Dah Abeid à Mohamed Ould Abdel Aziz et sa clientèle, ce qui suit à comme but de vous faciliter la tâche et de vous aider à prononcer le verdict du 17 mai 2016.

Il y a maintenant plus d'une décennie que l'usurpateur de pouvoir, Mohamed Ould Abdel Aziz, s'échine à me faire changer d'avis, à abandonner mes convictions morales et mes engagements politiques.

Pour arriver à ses fins, le despote non éclairé Ould Abdel Aziz n'eut de cesse de mobiliser la clique malfaisante et vorace qui l'entoure, composée de politicards véreux Bidhane, de mercenaires vils Hratine et de pseudo Uléma de cour plus préoccupés par le fond de leur poche que par dire la loi d'Allah, grand et miséricordieux.