Editorial
Samedi dernier (17 juin), les partis de l’opposition ont battu le pavé à Nouakchott, pour la deuxième fois, en moins d’un mois. Objectif affiché : l’annulation des élections régionales, législatives et municipales de mai dernier. Un scrutin qui, selon eux, a connu une fraude sans pareille mesure dans les anales de l’histoire électorale, pourtant mouvementée, du pays.
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Après les coups d’Etat militaires, l'Union-africaine à l’épreuve des-coups d’état civils / Par Ahmedou Ould Abdallah |
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L’ordre du jour du sommet de l’Union africaine (UA), qui doit se tenir les 16 et 17 juillet à Kigali, est très chargé. Mais il est un thème surlequel il devrait se plonger en priorité : l la question de l’alternance politique et du transfert pacifique du pouvoir. Le sommet offre aux chefs d’Etat l’occasion d’actualiser leur position. Leurs opinions publiques l’espèrent.
Lors des sommets d’Alger et de Lomé, en 1999 et en 2000, ces dirigeants avaient pris des résolutions condamnant toute prise du pouvoir par des voies anti-constitutionnelles. En leur temps, ces résolutions furent saluées comme de grandes avancées démocratiques. En accord avec l’acte constitutif de l’UA, un coup d’Etat entraîne automatiquement la suspension du pays concerné des instances de l’organisation. Cela jusqu’à la restauration de l’ordre constitutionnel.
Sur ce point, il ne peut y avoir de désaccord. Cette position de principe demeure encore parfaitement valide. Le continent a très longtemps souffert de coups d’Etat menés par des généraux, des colonels, des capitaines et même des sergents. Avec des résultats politiques et économiques souvent peu probants.
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Investir dans la paix et la prévention de la violence en Afrique de l’Ouest et dans le Sahel : « Une conversation autour… |
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… du plan d'action du Secrétaire Général de l'ONU pour la prévention de l'extrémisme violent »
Allocution d’ouverture de l’Ambassadeur Ahmedou Ould-Abdallah, Président du Centre Stratégique 4S et ancien Représentant Spécial des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest,
Dakar, 27-28 juin 2016
Remerciements :
Le Gouvernement du Sénégal
S.E. M. Mohamed Ibn Chambas, le Représentant Spécial du Secrétaire général desNations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel,
SE. Mme Dagmar Schmidt, Ambassadrice de la Confédération Suisse au Sénégal,
SE. Ambassadeur Youssef Mahmoud, de l’Institut International pour la Paix,
Mesdames, Messieurs les Représentants des organisations régionales et internationales,
Mesdames, Messieurs les Représentants du corps diplomatique,
Mesdames et Messieurs,
Depuis des décennies, la violence armée est récurrente à travers le monde y compris, présentement, le Sahel Sahara. La question lancinante est la suivante: peut-on, par des politiques appropriées, prévenir cette violence en Afrique de l’ouest et au Sahel?
Dans une rencontre comme celle d’aujourd’hui il n’est pas sans intérêt de chercher, non pas à définir violence arméeet terrorisme, ce serait une vaste entreprise, mais de débattre de la prévention de l’extrémisme violent. Celui qui tue des innocents, déplace et exile des populations entières et qui, par-dessus tout, demeure contagieux. Cette violence armée fragilise les institutions, pousse à la dictature au nom de la recherche de la paix et détruit les infrastructuresphysiques y compris celles financées par la coopération internationale. Enfin elle détourne vers les efforts sécuritaires des recettes déjà allouées au développement.
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BaCoMaB : Communiqué de presse |
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Le jeudi 23 juin 2016, le fonds fiduciaire BACoMaB a organisé une cérémonie de signature de conventions de financement au titre de son guichet petites subventions au profit des organisations de la société civile opérant dans les Aires Marines et Côtières Protégées de Mauritanie. Les petites subventions sont destinées à appuyer les initiatives locales au niveau des parcs nationaux qui agissent pour l’amélioration des conditions de vie des populations locales et pour la conservation de l’environnement. Le montant total des financements accordés, pour l’année 2016 s’élève à environ 12 millions d’ouguiyas.
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Une première : L’Union du patronat s’insurge contre l’exécutif |
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L’Union du patronat mauritanien a travers un communiqué qu’il vient de publier a mis en garde contre l’immixtion du Premier ministre dans le renouvellement de ses instances.
L’Union a par ailleurs appelé à la mise en place d’une commission d’enquête nationale et internationale sur l’attribution de marchés en Mauritanie.
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Ahmedou Ould Abdallah à Biladi : ‘’… On négocie, non pas avec ses amis mais avec ses adversaires ou ses ennemis’’ |
Ahmedou Ould Abdallah, certainement le plus connu de nos compatriotes dans le monde, vient de faire paraitre ses mémoires, en arabe et français. Depuis son départ à la retraite volontaire des Nations Unies, il consacre le plus clair de son temps à son centre, Centre des Stratégies pour la Sécurité au Sahel Sahara (Centre 4S). Un centre dont la vocation première est de mobiliser l’opinion régionale et internationale sur la sécurité chancelante et fortement éprouvée dans cette région du Sahel Sahara depuis l’effondrement de la Libye et sa transformation en foyer de tension permanente qui distribue l’instabilité et la guerre sur toute la zone. Et même au-delà…
Ould Abadallah a accepté de répondre aux questions de Biladi. Nous l’avons interrogé sur son Centre et sur d’autres questions relatives au dialogue en Mauritanie et à la sécurité dans la région…
Biladi : Excellence, le Centre 4S a comme vocation première de suivre les questions de sécurité au Sahel Sahara. Aujourd’hui, cinq ans après comment voyez-vous la situation ?
Ahmedou O. Abdallah (AOA) : D’abord un bref rappel à propos du Centre4s. En ce mois de juin, il achève sa cinquième année d’activité. Cinq années qui en ont fait un Centre d’excellence associé à d’autres et à de nombreux décideurs, publics et privés, intéressés ou concernés par la situation sécuritaire dans le Sahel Sahara et au-delà. A cet égard, les moyens de communication et des technologies modernes lui ont permis de travailler sans les contraintes inhérentes à la mise en place d’une bureaucratie classique.
S’agissant de la situation dans le Sahel Sahara, elle reste bien préoccupante et cela pour plusieurs raisons dont je peux en citer les suivantes.
La première est hélas classique. Très souvent, face à une menace, même sérieuse et crédible, mais d’un type nouveau, les gouvernements ont une tendance, presque mécanique, à vouloir n’y apporter qu’une réponse classique c’est-à-dire conçue pour les crises précédentes. Mais ces réponses ne sont pas nécessairement adaptées ni à la spécificité de la nouvelle menace ni au contexte global du moment: politique, humain, militaire, technique, etc.
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Le dialogue serait prévu au lundi 20 juin |
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Nous apprenons de sources fiables que le pouvoir compterait organiser un dialogue d’avec l’opposition qui devrait débuter le lundi 20 juin. D’après nos sources les organisations politiques ; syndicales ; de défense des droits de l’homme réunies au sein du Forum national pour l’unité et la démocratie (FNDU) ont décliné l’invitation au dialogue faite par le pouvoir via un émissaire proche du palais présidentiel.
Tout indiquerait que les forces de l’opposition qui vont prendre part audit dialogue sont les mêmes que celles qui ont participé au dialogue dit inclusif qui s’est tenu 2011, à savoir l’Alliance populaire progressiste (APP) ; l’Alliance pour la justice et la démocratie mouvement pour la rénovation (AJD/MR) ; El Wiam ; Sawab auxquelles il faudrait ajouter Arc-en-ciel.
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Et de trois pour Hanevy Dehah |
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Il n’y a jamais deux sans trois. Hanevy Dehah n’a pas dérogé à la règle. Le directeur de publication du site Taqadoumy emprisonné en 2008, forcé à l’exil en 2015, vient de voir son journal électronique piraté. Cela fait en effet plus d’une semaine que le site n’arrive pas à publier des articles.
Hanevy a été tour à tour rédacteur au sein de l’édition arabe du journal Le Calame ; fondateur et directeur de publication du site Taqadoumy ; directeur de la chaine privée El Wataniya. Entré en brouille avec ladite chaîne le
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La radicalisation dans l’Espace Francophone : Allocution d’ Ahmedou Ould Abdallah… |
…lors de la Conférence sur la lutte contre le terrorisme et la prévention de la radicalisation violente, OIF
Voici une communication qu'a présentée notre compatriote, Ahmedou Ould Abdallah, la semaine dernière, devant une réunion de la Francophonie réservée à la lutte contre le fléau du terrorisme au Sahel.
AhmedouOuldAbdallah, president Centre4s, Nouakchott, Mauritanie : «Quelques observations.
Je me suis souvent demandé si le terrorisme n’était pas un phénomène transhumant. En d’autres termes, un mutant qui passe d’un continent à un autre et d’un pays vers d’autres. Dans les années 1960, il y avait les Tupamaros en Amérique Latine, les Brigades Rouges en Italie, la Bande de Baader en Allemagne, l’Armée rouge au Japon. Puis suivirent le Moyen Orient et l’Asie. Puis l’Afrique par étapes : orientale, septentrionale et, à présent, le Sahel Sahara.
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Rencontre prévue entre le président et les sénateurs de l’UPR : Une intox |
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La rencontre prévue entre le président et les sénateurs de l’Union pour la république (UPR) n’était qu’une intox, apprend-t-on auprès de sources bien informées.
Du coup la fronde des sénateurs de l’UPR continue de plus belle. En effet ceux-ci viennent à nouveau de décliner l’invitation réitérée par le président de l’Union pour la république Sidi Ould Maham qui aujourd’hui encore cherche à arrondir les angles avec les sénateurs opposés à la suppression de la chambre haute du parlement.
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Communiqué : Contre le recensement raciste en Mauritanie |
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Flamnet.info - Les Forces de libération africaines de Mauritanie, par exigence de justice et d’égalité, lancent une pétition contre l’enrôlement raciste en Mauritanie. Cette pétition est ouverte à toutes celles et à tous ceux qui aspirent à l'unité de la Mauritanie et qui croient scrupuleusement au respect et à la dignité humaine.
Depuis le 11 février 2010, la Mauritanie a pris un certain nombre de dispositions visant la refondation de son état civil.
Le 5 juin 2011 fut lancée officiellement à Nouakchott la campagne d'enrôlement qui devait aboutir à « la création d’un registre national des populations à travers un recensement de tous les citoyens et des étrangers résidents en Mauritanie ».
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