Editorial
Samedi dernier (17 juin), les partis de l’opposition ont battu le pavé à Nouakchott, pour la deuxième fois, en moins d’un mois. Objectif affiché : l’annulation des élections régionales, législatives et municipales de mai dernier. Un scrutin qui, selon eux, a connu une fraude sans pareille mesure dans les anales de l’histoire électorale, pourtant mouvementée, du pays.
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Congrès pour la Justice dans l’Azawad / Communiqué |
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Dans un communiqué daté du 10, des Awazadis annonce la naissance d’un mouvement politico-armé dénommé le Congrès pour la Justice dans l’Azawad. Hamma Ag Mahmoud (photo) ancien ministre qui vit aujourd’hui en exil en Mauritanie fait partie du bureau politique provisoire du mouvement en question. Voici le communiqué du Congrès pour la Justice, cela dans son intégralité
Communiqué
La communauté Kel Ansar, ses alliés et leurs forces armées prennent acte de leur exclusion, dans le processus de l’application de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali.
Tout en réaffirmant son adhésion au processus d’Alger, la communauté Kel Ansar et ses alliés décident de la création d’un mouvement politicoarmé dénommé « Congrès pour la Justice dans l’Azawad » (CJA), pour garantir la viabilité et la fiabilité de l’application de l’accord, particulièrement dans les régions de Tombouctou et Touadenni.
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Hamma Ag Mahmoud, ancien haut fonctionnaire de l’administration de son pays et ancien ministre, vit en exil en Mauritanie depuis 2012. Comme tous les anciens, il a beaucoup de choses à dire… de son pays et de toute la région. Dans son bloc-notes qu’il animera tous les mardis sur notre site, il partagera avec vous sa riche expérience.
Les maliens doivent diagnostiquer les maux qui rongent le pays et trouver les solutions idoines.
L'exode rural, le chômage des jeunes, les migrations…
Le Mali est une société essentiellement rurale. La grande majorité de la population vit en campagne, occupée sur place pendant seulement deux à trois mois de l'année. Les sept / huit mois autres,elle va se ruer sur Bamako et les capitales régionales, en quête d'emplois saisonniers. Mais de plus en plus, les ruraux reviennent de moins en moins pour les travaux champêtres. Depuis quelques décennies, cette tendance va au-delà des frontières du Mali, vers les États voisins, le Maghreb, le Moyen Orient, l'Europe. Les grandes villes sont surpeuplées. Toutes les infrastructures (écoles, hôpitaux, transports, logement, distribution d'eau, d'électricité, etc) sont largement engorgées. Il en résulte d'énormes dysfonctionnements très préjudiciables à la qualité de vie de la cité.
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Hamma Ag Mahmoud, ancien haut fonctionnaire de l’administration de son pays et ancien ministre, vit en exil en Mauritanie depuis 2012. Comme tous les anciens, il a beaucoup de choses à dire… de son pays et de toute la région. Dans son bloc-notes qu’il animera tous les mardis sur notre site, il partagera avec vous sa riche expérience.
Les maliens doivent diagnostiquer les maux qui rongent le pays et prendre les mesures idoines.
Le terrorisme
Les terroristes sont arrivés au Mali en 2002, après une prise d'otages en Algérie. Les Autorités maliennes se sont chargées de négocier la libération des otages allemands et autrichiens, contre rançon, par l'intermédiaire de Iyad Ag Ghaly. Malgré les fortes pressions exercées par les pays voisins et les pays occidentaux, le gouvernement du Président ATT leur a accordé refuge sur le sol malien. Dans la même foulée, il a noué des relations similaires avec les trafiquants des drogues.
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Rencontre avec Aziz : Un stratagème destiné à semer la zizanie dans les rangs du FNDU |
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Mohamed Ould Abdel Aziz rencontre séparément les dirigeants des partis réunis sous la bannière du Forum national pour la démocratie et l’unité (FNDU). C’est cela qu’affirment certains médias de la place. Mais d’après des sources sûres il n’y a eu aucune rencontre entre le président de la République et les dirigeants du FNDU.
Nos sources parlent d’intox visant à semer la zizanie, le doute, dans les rangs du Forum. Par ailleurs nous apprenons que Yayha Ahmed El Waghf mandaté par le FNDU a eu à rencontrer Moulaye Mohamed Laghdhaf ministre secrétaire-général de la Présidence dans le cadre de la tentative d’amorce de dialogue
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Ambassade du Japon / Communiqué de presse |
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L’ambassade du Japon en Mauritanie et Commune de M’Balal procèdent à la cérémonie d’inauguration des travaux relatifs au «Projet d’aménagement de L’Ecole Tewvigha à la Commune de M’Balal »
M’Balal, le 5 septembre 2016, Son Excellence Monsieur Hisatsugu SHIMIZU, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Japon en République Islamique de Mauritanie, et Mohamedine Bilal Bilal, Secrétaire Général de M’Balal ont procédé à la cérémonie d’inauguration des travaux relatifs au « Projet d’Aménagement de l’Ecole Tewvigh à la Commune de M’Balal ».
Il s’agit d’un financement du Gouvernement du Japon, dans le cadre des dons aux micro-projets locaux contribuant à la sécurité humaine (programme APL), d’un montant d’environ quatre-vingt-trois mille (83.000) euros, soit environ 29 millions Ouguiyas. Ce financement est destiné à la construction d’un bâtiment composé de 6 salles de classe, de 3 latrines et d’un emplacement pour drapeau et à l’acquisition d’équipements scolaires.
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Hamma Ag Mahmoud, ancien haut fonctionnaire de l’administration de son pays et ancien ministre, vit en exil en Mauritanie depuis 2012. Comme tous les anciens, il a beaucoup de choses à dire… de son pays et de toute la région. Dans son bloc-notes qu’il animera tous les mardis sur notre site, il partagera avec vous sa riche expérience.
Les maliens se doivent de diagnostiquer les maux qui rongent le pays et prendre les mesures idoines.
La corruption.
Le Mali tout entier est aujourd'hui gangrené par la corruption, tant et si bien, qu'aucun secteur de la vie n’échappe à ce phénomène. Il est intéressant de se préoccuper de savoir d'où vient la corruption. Tout d'abord la corruption, il faut le savoir, ne prend pas sa source dans les traditions africaines. Elle est arrivée dans les bagages de l'administration coloniale. Il faut se reporter aux discours des hommes politiques français du 19e siècle, Jules Ferry, Victor Hugo, pour savoir que les français étaient invités à aller en Afrique pour s'enrichir. Il ya bien sûr plusieurs manières de s'enrichir, de bonnes et de moins bonnes.
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Hamma Ag Mahmoud, ancien haut fonctionnaire de l’administration de son pays et ancien ministre, vit en exil en Mauritanie depuis 2012. Comme tous les anciens, il a beaucoup de choses à dire… de son pays et de toute la région. Dans son bloc-notes qu’il animera tous les mardis sur notre site, il partagera avec vous sa riche expérience.
Les Maliens se doivent de diagnostiquer les maux qui rongent le pays et prendre les mesures idoines
Le plus grand mal dont souffre le Mali est sans doute la mauvaise gouvernance, parce qu'elle est la source de tous les autres, les coups d'état, les rebellions, la corruption, les trafics, l'exode rural, les migrations, le trafic des drogues, le terrorisme, et bien d'autres encore. La mauvaise gouvernance est la conséquence de plusieurs causes. Entre autres, le pouvoir politique, en 1960, a été transmis aux fonctionnaires coloniaux, classe sociale issue des premiers collaborateurs de l'administration coloniale. Faut-il rappeler que les premiers collaborateurs de l'administration coloniale ont été pratiquement exclus par les populations en guise de représailles. C'est ce qui explique leur attachement au modèle français, et leur méconnaissance teintée de mépris, à l'endroit de notre histoire.
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Hamma Ag Mahmoud, ancien haut fonctionnaire de l’administration de son pays et ancien ministre, vit en exil en Mauritanie depuis 2012. Comme tous les anciens, il a beaucoup de choses à dire… de son pays et de toute la région. Dans son bloc-notes qu’il animera tous les mardis sur notre site, il partagera avec vous sa riche expérience.
Le Mali doit s'inspirer des Royaumes et Empires, héritages de notre histoire.
Il y a aujourd'hui un travail de remise en ordre nécessaire pour renouer les fils brisés du développement institutionnel de notre pays durant la période coloniale et le réconcilier avec lui-même.
Les royaumes et empires, qui sont nés en Afrique occidentale, ne doivent pas leur renommée à des guerres de conquêtes, à l'exception du Songhoi dont le fondateur faisait piler des bébés par leur mère, pour mystifier les populations par l'étendue de son inhumanité. C'était une exception.
Les royaumes du Wagadou et du Mandé ont édifié des États stables, régis par des règles constitutionnelles très élaborées (voir la Charte du Mandé ), garanti la justice, la sécurité, la libre circulation des personnes et des biens, organisé la production et les échanges.
Ce modèle d'organisation politique et de stabilité, le choix des États périphériques de se joindre à cette sphère de prospérité, ont d'avantage été les éléments fédérateurs, le ciment de ces royaumes et empires.
Il faut noter que ces grands états ont respecté l'identité des petits états membres, leur culture, leur langue, leurs règles de fonctionnement, un modèle que la France coloniale s'est empressé de détruire.
A la fin du 19eme siècle la France a conquis les 6 États de la Région, pour en faire une colonie, sans l'aval des populations:
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Dialogue national : Et si ce n’est qu’une manœuvre supplémentaire… |
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Au moment où l’attention de l’opinion publique nationale était braquée sur ce qu’on présentait comme le grand scandale des engrais, le ministre secrétaire général de la présidence, le Monsieur dialogue du pouvoir, sort brusquement des bois pour annoncer, une fois de plus, la décision du pouvoir d’aller rapidement vers le dialogue.
Pris de cours, le FNDU (Forum national pour la démocratie et l’unité), qui menait des contacts secrets et non déclarés avec le pouvoir à travers Ould Mohamed Laghdaf, n’a pas encore fait de réaction publique à la nouvelle offre publique de dialogue de la part du pouvoir. Même si certains de ses membres évoquent déjà un nouveau coup bas qui risque fort d’hypothéquer l’entente entre deux partenaires qui se regardent déjà, depuis huit ans, en chiens de faïence.
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Hamma Ag Mahmoud, ancien haut fonctionnaire de l’administration de son pays et ancien ministre, vit en exil en Mauritanie depuis 2012. Comme tous les anciens, il a beaucoup de choses à dire… de son pays et de toute la région. Dans son bloc-notes qu’il animera tous les mardis sur notre site, il partagera avec vous sa riche expérience.
Les Institutions actuelles, héritage de la puissance coloniale, une camisole de force
Il est indéniable aujourd'hui que la plupart des dirigeants africains ont fait preuve d'une grande candeur, en pensant qu'il suffisait de transposer les institutions françaises, de remplacer les blancs par des africains pour accéder à l'indépendance. Je pense qu'on doit méditer le cas de Haïti, ancienne colonie française, indépendante depuis 1804, et qui demeure la lanterne rouge des Caraïbes.
La France avait conquis les cinq États de la région, à la fin du 19ème siècle, avec une rare violence. En détruisant ces États, elle en a aboli les institutions, les règles qui les régissent, les langues…, confisqué la terre et ses ressources. En lieu et place, elle a inopinément décidé d'implanter une colonie, le Soudan Français, par analogie au Soudan Anglo-Egyptien.
Par cet acte empreint d'une extrême violence, la France a heurté de plein fouet les africains, dont l'histoire retient que les empires fondés dans cette région, l'ont été sans violence, sur une base volontariste.
L'organisation politique , administrative et judiciaire, imposées, avaient été conçues pour briser les résistances et extravertir les peuples vaincus. En gelant leurs institutions, leur culture, leurs langues, la France s'imaginait créer les conditions sans failles d'une totale assimilation des africains. Mais les Soudanais, toutes origines confondues, ont opposé une farouche résistance active et passive. Aujourd'hui encore, il existe une dualité d'autorités dans la plupart de nos collectivités, le chef de village traditionnel qui dispose des vrais pouvoirs et le chef de l'Administration, un figurant. Durant des années, les français n'ont réussi à enrôler à leur service que des personnes de modeste condition, ou en rupture de bans.
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