Les travailleurs de la société Azima TP, spécialisée dans les travaux publics pour le compte de Kinross/Tasiast, sont rassemblés depuis, le 8 avril devant le chantier de la société situé dans le camp de Tasaist. A travers ce rassemblement, les travailleurs ont voulu ainsi protester contre les traitements inhumains et dégradants qui leur sont infligé par leur direction.

Alertée par le mécontentement et la frustration grandissante exprimée par les travailleurs, une coalition d’organisations syndicales formée par la Confédération Générale des Travailleurs de Mauritanie (CGTM) et la Confédération Nationale des Travailleurs de Mauritanie (CNTM), ont ressorti de leurs tiroirs leurs revendications qui n’ont pas été satisfaites.

Le parti Adil, cet ancien parti-état qui avait connu ses ‘’lettres de noblesse’’ pendant le très éphémère règne de Sidi Ould Cheikh Abdallahi, s’est positionné depuis environ deux ans, au sein de la majorité qui soutient le président Aziz. En dépit d’un accord politique, âprement négocié, avec ses nouveaux partenaires, afin d’assurer ses arrières, il s’est senti, finalement, floué.

Le parti Tawassoul tient, visiblement, à entretenir le flamme de la révolution, tant brandie par la Coordination de l’Opposition Démocratique (C.O.D). Il ne tient pas seulement à l’entretenir, mais à en devenir le porte-étendard. A se l’accaparer ; cette révolution qui n’existe, à présent, que dans la sphère du rêve d’une opposition en colère, ou, peut-être, celle du cauchemar, dans la tête d’un régime honni.

Cheikh Mohamed El Hassen Ould Dedew s’est imposé, ces dernières années, comme l’une des personnalités religieuses les plus respectées dans le pays et le plus connu sur le plan du monde arabe et islamique. Pour cela, il voyage beaucoup à l’étranger et accueille beaucoup de visiteurs étrangers en Mauritanie.

Mon informateur refuse, désormais,  de me fournir  le moindre détail sur l’évolution de l’univers romanesque présidentiel. En attendant, il faut bien penser à autre chose. A vous servir autre chose, je veux dire. Que vais-je vous servir ? Voyons ! D’abord, Il faut partir du principe, on aime bien partir d’un principe, n’est-ce pas,

N’en rions pas : nous sommes bien le peuple du million de poètes ! Avec 70% d’analphabètes et les 30% restant, n’ayant jamais ouvert plus de cinq livres dans leur vie, nous sommes un peuple de culture. N’est-ce pas que nous avons fermé des dizaines de bibliothèques ? N’est-ce pas que nos livres anciens ne servent qu’à être présentés aux touristes ?

Que dire de la protection des droits humains ? Posez la question au pouvoir et à ses thuriféraires, ils vous répondront qu’elle est en bonne voie ? Apparemment madame Dupe Atoki - présidente de la Commission africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) -, et  les officiels sont sur la même longueur d’onde.

Le Mali et le Sénégal sont des pays très proches, à tous les sens, de la Mauritanie. Avant le coup d’état à Bamako, les mauritaniens suivaient avec délectation les péripéties de présidentielle sénégalaise. Ils redoutaient beaucoup que ce pays bascule, lui aussi, dans la violence politique.

Ils étaient une trentaine de diplômés chômeurs qui avaient réussi, il y a trois jours, de s’infiltrer dans l’enceinte du palais présidentiel. La police a décidé, mardi, de les faire déguerpir par la force. Une opération brutale qui s’est terminé par l’interpellation de tous les chômeurs qui protestaient dans les jardins du palais.