Marche de l’Opposition : Forte mobilisation, mais… |
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Dimanche, 30 Octobre 2016 16:08 |
A l’appel du FNDU, des marées humaines ont envahi les rues de la capitale, samedi après- midi. La réussite de cette manifestation a dépassé toutes les attentes de ses organisateurs. Une forte mobilisation qui risque de ne pas servir à grand-chose : ses auteurs ne pourront certainement pas maintenir leurs troupes mobilisées tout le temps et leur adversaire, le pouvoir, au lieu de lire correctement le message, va chercher, comme à son habitude, de le contrecarrer par l’appel à une autre mobilisation de ses troupes dans les rues de Nouakchott.
Personne ne s’attendait à une telle affluence. Surtout, qu’au départ, la marche du FNDU était motivée par la volonté de s’opposer au fameux troisième mandat. Les propos de Mohamed Ould Abdel Aziz à la clôture des travaux du dialogue entre sa majorité et une partie de l’opposition par rapport à sa ferme intention de ne postuler qu’à ses mandats prévus par la Constitution, devraient logiquement avoir comme effet de démobiliser pour les troupes d’un FNDU, presqu’absent du terrain et déjà très mal à point.
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Après les coups d’Etat militaires, l'Union-africaine à l’épreuve des-coups d’état civils / Par Ahmedou Ould Abdallah |
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Samedi, 16 Juillet 2016 00:06 |
L’ordre du jour du sommet de l’Union africaine (UA), qui doit se tenir les 16 et 17 juillet à Kigali, est très chargé. Mais il est un thème surlequel il devrait se plonger en priorité : l la question de l’alternance politique et du transfert pacifique du pouvoir. Le sommet offre aux chefs d’Etat l’occasion d’actualiser leur position. Leurs opinions publiques l’espèrent.
Lors des sommets d’Alger et de Lomé, en 1999 et en 2000, ces dirigeants avaient pris des résolutions condamnant toute prise du pouvoir par des voies anti-constitutionnelles. En leur temps, ces résolutions furent saluées comme de grandes avancées démocratiques. En accord avec l’acte constitutif de l’UA, un coup d’Etat entraîne automatiquement la suspension du pays concerné des instances de l’organisation. Cela jusqu’à la restauration de l’ordre constitutionnel.
Sur ce point, il ne peut y avoir de désaccord. Cette position de principe demeure encore parfaitement valide. Le continent a très longtemps souffert de coups d’Etat menés par des généraux, des colonels, des capitaines et même des sergents. Avec des résultats politiques et économiques souvent peu probants.
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