Député et maire sortant de la capitale économique, Qassem Ould Bellali est de nouveau candidat aux deux mandats lors des présentes élections législatives et municipales. Il se
présente, comme son habitude, sous les couleurs du parti Al Karama, l’un des partis refuges de la majorité présidentielle.
Cet homme, qui jouit d’une grande popularité à Nouadhibou, suscite l’animosité, sinon la haine, de ce qu’il y a lieu d’appeler -pour ne pas dire politiques- les activistes politiciens. Un résidu des structures d’éducation des masses, du parti-état et d’applaudisseurs.
A chaque échéance électorale, ce monde se mobilise pour barrer la route à Ould Bellali. Souvent, il sort vainqueur, tant l’homme jouit d’une popularité et de soutiens solides et inébranlables. Pourtant l’homme n’est pas natif de Nouadhibou. C’est un ressortissant de la ville d’Atar qui a choisi de vivre à Nouadhibou. Une cité qu’il aime et qu’il cherche à servir et développer. Il s’engage donc en politique pour atteindre son objectif.
Fort de son expérience kadihine, il semblait se débrouiller mieux que ses concurrents, d’autant plus que c’est un baroudeur et un grande polémiste qui ne laisse aucune parle passer lui réponde avec son verbe atarois particulièrement acerbe.
En 1998, le maire titulaire de Nouadhibou est destitué. Son premier adjoint, Qassem, est investi maire de la capitale économique. En à peine deux années, il changea le visage de l’institution et celui de la ville: écoles construites et équipées, structures de santé réhabilitées, voirie maitrisée… Pourtant, il ne sera pas reconduit par le parti-état de l’époque, le PRDS. La mairie va de nouveau sombrer dans le délabrement et la mauvaise gestion. Et si le gouvernement, pour ne pas dire tous les gouvernements, ont omis ou oubliés de récompenser Ould Bellali, l’opinion à Nouadhibou n’a pas oublié un bilan, son bilan, largement positif et unique dans les anales de la gestion dans notre pays.
Dans cette histoire de Ould Bellali, une question demeure cependant incompréhensible :: comment pourquoi la Majorité n’a-t-elle pas adoptée cet homme qui crie haut et fort son soutien au président Ghazouani. Cela est d’autant plus surprenant que tout porte à croire qu’il va battre à plate couture le candidat de l’Insaf en dépit des gros moyens mis sur la table.
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