Hier mardi, en milieu de la journée, le vice-président de Kinross a débarqué, dans la capitale politique mauritanienne. Dans cette même capitale où deux banques, la société générale et la BAMIS ont reçu, au début de la semaine dernière,  l’ordre de  bloquer les comptes de la société Kinross-Tasiast  chez elles.

Deux cent et une têtes…

B’il a dit et redit des tas de choses. B’il dira et redira des tas d’autres choses. Dans l’un de ses  fameux poèmes panégyriques  à l’adresse de Seïf Dewla Al Hamadani,  Abu Attayib Al Mutanadi évoquait la grandeur, la gloire et les desseins de ce roi. Il disait, dans ce qu’il disait, dans son long poème que les intentions, les desseins, à comprendre volontés futures, de ce monarque-ce qui se définissent un peu dans le jargon politique actuel par promesses électorales- redeviennent une fois, dans l’intention du roi de l’ordre du passé.

Une grande partie de l’opposition, un pan de la société civile, des syndicats et des personnes indépendantes organisent, les 28 février et 1 et 2 mars, un forum au cours duquel seront discutés différents thèmes de la vie politique du pays tels que l’unité nationale, l’élection présidentielle, l’éventualité d’un candidat unique contre le président Aziz et les modalités techniques de la tenue du scrutin.

Pour une enveloppe de 900 millions d‘ouguiyas, le gouvernement du Japon, à travers la Banque Mondiale (BM), va financer un projet visant à doter de moyens de subsistance durables des populations rapatriés du Sénégal et les communautés d‘accueil au niveau de la vallée du fleuve.

Le fond japonais finance la réinsertion économique et la prévention des conflits dans la vallée du fleuve Sénégal.
Le Ministre des Affaires Economiques et du Développement mauritanien, l’Ambassadeur du Japon et le  Représentant Résident de la Banque mondiale en Mauritanie ont signé  à Nouakchott une convention de financement  de 3 millions  US $,  environ 900 millions d’ouguiya, pour le Projet de Moyens de Subsistances Durables pour les Rapatriés et les Communautés d’Accueil  dans la Vallée du Fleuve Sénégal.

Entre le président Aziz et sa formation politique, l’UPR, les relations ne sont pas au beau fixe. Les députés de la formation au pouvoir ont, en effet, catégoriquement rejetée la proposition présidentielle relative au bureau de l’Assemblée nationale. Et n’ont fait finalement qu’à leur tête. C’est ce désaccord ou plutôt cette fronde surprenante qui a retardé la formation du gouvernement post législatives.

L’UPR entre régimes diététique et régime de déception…

B’il a dit et redit des tas de choses. B’il dira et redira des tas d’autres choses. L’Union Pour la République, tente, dans ce qu’il tente, de se faire, de se prendre même pour un parti politique. Un vrai parti de la majorité. Ce n’est pas interdit, le rêve. Seulement, avec un général, même devenu président, le plus beau des rêves pourrait tourner, dans sa petite vie abstraite, au cauchemar.

Je regarde la souris. Je crois qu’elle me regarde, elle. Aussi. Enfin, je crois. On n’est jamais sûr avec les souris. Quoique. Moi, je la regarde. Ça, au moins, j’en suis sûre. Enfin presque. On n’est jamais sûr avec le regard. Je prétends, dans mes prétentions, l’avoir vue, auparavant. Auparavant, je veux dire dans une vie antérieure. Antérieure, je veux dire, relativement. Une affaire du siècle présent.

Lancé le 16 février à Nouakchott, le G8 est une structure de plus au Sahel. Ses initiateurs la présentent comme étant un cadre de coopération économique et de lutte contre le terrorisme. Sa création serait dictée par la volonté commune des cinq Etats membres à capter l‘enveloppe financière conséquente promise par les bailleurs pour aider ses pays à lancer des actions de développement susceptibles d’atténuer ou de rayer la menace terroriste. Vaste programme…

Le Président Ahmed Ould Daddah a reçu en audience, hier dans son bureau, une délégation parlementaire égyptienne présidée par Dr Yasser Mohamed Hassenein, Président de la Commission de la Jeunesse et des Sports du Parlement égyptien et composée du Dr Ezzedine Al Koumi, Sécretaire Général de la Commission des Droits de l‘Homme et du Dr Amir Bassam, député.