Tout le monde croyait que le racisme et les atteintes aux droits de l’homme noir aux États-Unis, appartenait au passé. Ce sentiment s’est renforcé notamment après l’élection de Barack Obama président de ce grand pays.
La question raciale est désormais à l’ordre du jour et elle divise fortement. Les États-Unis n’en demeure pas moins pourtant l’un des plus grands pays de démocratie, de liberté et de droit de l’homme.

La justice mauritanienne s’emploie à traiter le dossier de l’IRA, Biram et ses codétenus, dans la célérité. On s’achemine visiblement vers un procès, confie une source judiciaire à Biladi. Il y a une nouvelle volonté politique qui décale un peu des logiques, jusqu’ici adoptées vis-à-vis des dossiers pendants devant la justice et ayant un versant politique.
Arrêté, en 2011, à la suite de l’autodafé, Biram Ould Dah Ould Abeïd allait être relâché sans aucune tenue de procès.

Débandade et Abandon de Banda…

B’il a dit et redit des tas de choses. B’il dira et redira des tas d’autres choses. Tullow Oil a quitté Banda. Au cours de la semaine dernière la société britannique a notifié à l’Etat mauritanien son désengagement du champ  gazier de Banda. Au cours de la semaine dernière Tullow a réduit sensiblement son effectif d’employés au niveau de son bureau de Nouakchott.

Oui, c’est qui, le premier ministre, dis-lui après, pas maintenant ; oui,  toi, je t’écoute, non, non, non, c’est  un voyou, il ne faut pas accepter, je vends à ce prix, sinon, il va au diable, attends, attends,  garde la ligne,  que je te dise pour l’autre affaire, juste  un instant que je me libère de ce voyou de dircab ;

Au moment où on parle beaucoup de la volonté publique de lutter contre les malversations, on découvre, ça et là, dans les représentations régionales du trésor public, des détournements qui porteraient sur des milliards d’ouguiyas. Un rude coup à la lutte contre la gabegie, cheval de bataille déclaré du président Aziz…
Le ministre des Finances et le directeur général des Douanes se trouvent, depuis la fin de la semaine dernière, à Nouadhibou où les services de l’inspection de l’Etat ont mis la main sur un énorme scandale financier au trésor régional.

Le président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz, a écourté son séjour francophone de Dakar, au Sénégal. L’affaire est liée à un discours. Président en exercice de l’Union Africaine, Mohamed Ould Abdel Aziz souhaitait bien, semble-t-il, discourir, à juste titre. L’organisation internationale n’avait visiblement pas prévu ni de discours pour le président de l’union africaine, ni pour le président mauritanien.

Au tout début de son déclenchement en début 2011, une éminente personnalité politique très enthousiasmée pour ce qui commençait à se dérouler dans le monde arabe, m’avais demandé ce que je pensais de ces évènements. Je lui avais répondu sobrement que « mes craintes sont que ce printemps arabe n’ouvre la voie à un nouveau cycle de colonisation dans la sous-région ».

Les révélations de l’ancien colonel et directeur général de la délégation de surveillance maritime, actuel maire de Zouérate , Cheikh Ould Baya, soulèvent un grand tollé médiatique. La vidéo diffusant l’homme, au cours d’un meeting populaire, s’auto congratulant des privilèges ‘’légaux’’ disait-il, qui lui permettaient, une décennie durant, de gagner la bagatelle de quatre milliards par an.

La sueur précieuse du colonel…

B’il a dit et redit des tas de choses. B’il dira et redira des tas d’autres choses. Un ancien colonel  de la marine nationale a dit, dans ce qu’il a dit, qu’il gagnait trois à quatre milliards d’ouguiyas par ans, lui et son équipe. Et légitimement, en plus. Et c’est la loi de la République Islamique de Mauritanie qui lui accorde cette faveur. 48% sur les amendes collectées auprès des bateaux des ‘’nçara’’ - pour dire européens et autres nationalités – en situation d’infraction. Depuis dix ans, martèle-t-il.

Je transpirais vainement comme transpirait un ministre. Toute une journée durant. La soirée suivante. Et celles d’après. Je me frottais  les tempes. Me Pressais le  front. J’opte, désormais,  pour un sauna à vapeur. Je me place au coin de l’enfer ou presque. Je transpire et je me dis que c’est bien. Je transpire encore  et encore je me redis que c’est bien.
Je suis une vraie veinarde. Je sue, désormais,  comme un colonel de la marine mauritanienne.