Mon président est fatigué. La journée était épuisante. Mon président gère beaucoup de choses à la fois, les amours, les interminables scènes de ménage, en plus de la gestion du pays, les ministères, les sociétés étatiques, les régions et des tas d’autres choses. Mais, c’est un peu trop étouffant pour un président amoureux et sincèrement jaloux d’avoir à surveiller chaque lopin du territoire, derrière chaque dune mouvante de l’Azeffal, 

L‘atelier de formation sur le patrimoine culturel et le développement local, organisé par la CUN, l‘AMM et l‘ISCAE de Nouakchott au profit des collectivités locales, s‘est achevé lundi à Nouakchott. Après quatre jours de délibérations et de discussions des volets ayant trait au patrimoine matériel et immatériel et les contes spécifiques aux différentes communes participantes.

Oui, semble-t-il, mon Président est habité par d’autres amours. Un peu partagé, Mon président peinerait à concilier entre toutes ces passions. Surtout qu’on lui attribue beaucoup de discrétion. Il prend tout sur lui. Il n’a pas de confident. Et, il ne peut faire confiance à personne. C’est pourquoi, il gère lui-même ses amours et rencontres, dans le secret le plus absolu. Le foncier occuperait une place de choix dans le cœur présidentiel.

Le Bureau Exécutif de l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF) a tenu sa 70ème session (la première en Mauritanie) à Nouakchott du dimanche 3 au lundi 5 avril. La rencontre de 2 jours, s’est déroulée sous la présidence de Mr Bertrand Delanoë, président de l’Association et maire de Paris, en présence de plusieurs élus des grandes cités de l’espace francophone en Afrique et hors du continent.

Annoncés il y a quelque temps déjà par le président de la République, les états généraux de l’Education n’auraient finalement pas lieu. Selon des sources concordantes, le pouvoir aurait décidé de ne plus les tenir, du moins actuellement où la situation sociale du pays n’est pas des plus sereines. L’approche sécuritaire ou politicienne, sur la base de laquelle est géré notre pays depuis quelques décennies, a eu le dernier mot.

Un peu moins de deux ans après l’élection de Mohamed Ould Abdel Aziz, le pays semble s’installer dans une crise à la fois profonde et tentaculaire. Tentaculaire par ce que, justement, elle affecte tous les aspects de la vie. La crise s’étend sur toutes les sphères, politique et socio-économique.
Le dialogue politique qui pourrait décrisper la situation n’arrive pas à voir le jour.

La Coordination de la Jeunesse du 25 Février ( CJ25F) a organisé vendredi une descente Place des Blocs Rouges. Mais, la police était, elle aussi, descendue Place des Blocs Rouges. C’est elle d’ailleurs qui  a occupé la place symbole, ce jour-là. Toutes les tentatives opérées par les jeunes, positionnés sur les rebords des artères longeant la place,  visant à investir les lieux, étaient  férocement réprimées par les forces de l’ordre.

Les travaux d‘un atelier sur la restitution et l‘évaluation des résultats du Projet de coopération au développement " Valorisation de l‘irrigué pour la souveraineté alimentaire (VISA)" ont commencé lundi à Nouakchott. La rencontre organisée par le ministère du développement rural en collaboration avec l‘Agence espagnole de coopération internationale et de développement,

Dr Mohamed Mahmoud Ould Bé Ould Sid Ebatt, secrétaire général du ministère des affaires sociales, de l‘enfance et de la famille a supervisé, mardi, dans la moughataa d‘El Mina à Nouakchott, une cérémonie de remise d‘un don offert par la société MMJ pour les relations générales en collaboration avec l‘ONG "Absar".

Cinq personnes dont les trois femmes accusées de pratiques esclavagistes et d’exploitation des mineurs mais aussi le père d‘une des trois fillettes présumées esclaves et la mère d‘une autre, ont été arrêtées, dimanche après-midi à Nouakchott. Ce dernier rebondissement intervient après que les trois militants des droits humains (Aminetou Mint Moctar, présidente de l’AFCF, Boubacar Ould Messoud,